Pétrole/USA: hausse plus élevée qu’attendu des stocks de brut

AWP

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Durant la semaine achevée le 21 octobre, les réserves commerciales ont progressé de 2,5 millions de barils, alors que les analystes tablaient sur une montée de seulement 1,5 million.

Les réserves commerciales de pétrole brut ont fortement augmenté la semaine dernière aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), mais la demande de produits raffinés reste élevée.

Durant la semaine achevée le 21 octobre, ces stocks commerciaux ont progressé de 2,5 millions de barils, soit nettement plus que les 1,5 million attendus par les analystes, selon un consensus établi par l’agence Bloomberg.

Cet accroissement inattendu s’explique, pour partie, par le ralentissement des raffineries, qui n’ont tourné qu’à 88,9% de leurs capacités, contre 89,5% une semaine plus tôt.

Autres facteurs, la montée en puissance des importations (+4,6% sur une semaine), ainsi qu’une nouvelle ponction de 3,4 millions de barils dans les réserves stratégiques, ce qui a ajouté des volumes sur le marché américain.

Ces éléments ont compensé le bond des exportations de brut (+23%), qui ont atteint le plus haut niveau de l’histoire des Etats-Unis, pays qui n’est devenu un exportateur majeur qu’il y a cinq ans environ.

Autre fait notable du rapport, la demande de produits raffinés demeure élevée, alors même que le marché s’inquiète d’un ralentissement de l’appétit de l’économie américaine pour les hydrocarbures.

Elle a atteint, la semaine dernière, 20,5 millions de barils par jour, un niveau supérieur à celui de l’an dernier à la même époque.

L’ensemble a été porté par la demande d’essence, en hausse de 2,9% sur une semaine, ainsi que de kérosène, au plus haut depuis un mois.

Les stocks d’essence ont reculé de 1,5 million de barils, un chiffre conforme aux attentes des analystes.

Outre le brut, les exportations de produits raffinés ont aussi grimpé (+18%).

Quant à la production de brut, elle est restée inchangée, à 12 millions de barils par jour, niveau autour duquel elle oscille depuis plus de quatre mois.

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