Les stocks américains de pétrole brut ont bondi la semaine dernière, surprenant les analystes, selon des chiffres publiés jeudi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), du fait d’une hausse de la production et d’une baisse des exportations.

Durant la semaine achevée le 6 octobre, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 10,2 millions de barils, alors que les analystes misaient sur un recul. Les stocks d’essence ont eux baissé de 1,3 million de barils, plus que prévu.

Les cours du brut qui étaient dans le vert avant la parution du rapport, le restaient vers 15H20 GMT mais ralentissaient nettement leur hausse.

Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, prenait 1,19% à 86,81 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre, montait de 0,99% à 84,25 dollars.

Le gonflement des stocks de brut s’explique notamment par une progression de la production, 13,2 millions de barils par jour soit 300.000 de plus que la semaine dernière. Les importations ont largement augmenté (+2 millions de barils) tandis que les exportations ont baissé de presque autant (-1,9 millions).

Le taux d’utilisation des capacités des raffineries a baissé à 85,7% ce qui a aussi un effet mécanique sur l’augmentation des stocks de brut, pas encore raffiné.

La demande de produits raffinés toutefois est restée soutenue à 19,66 millions de barils par jour contre 19,15 millions la semaine d’avant.

En moyenne sur quatre semaines, chiffre le plus utilisé par les analystes, les produits raffinés livrés au marché américain ont atteint en moyenne 20 millions de barils par jour, (+0,1%).