Pétrole-USA: réduction inattendue des stocks de brut

AWP

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Lors de la semaine achevée le 16 juin, les réserves commerciales se sont réduites de 3,8 millions de barils quand les analystes s’attendaient à une légère hausse de 450’000 barils.

Les réserves commerciales de pétrole brut ont diminué la semaine dernière aux Etats-Unis, à la surprise des analystes, selon des chiffres publiés jeudi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).

Lors de la semaine achevée le 16 juin, les stocks commerciaux se sont réduits de 3,8 millions de barils quand les analystes s’attendaient à une légère hausse de 450’000 barils, selon un consensus établi par l’agence Bloomberg.

Les réserves se montent désormais à 463,3 millions de barils.

Le gouvernement a en outre encore puisé 1,7 million de barils dans les réserves stratégiques de pétrole (SPR) qui s’élèvent à 350 millions de barils.

«Un rebond des exportations de brut associé à une diminution des importations et à la continuation d’une activité soutenue du raffinage ont encouragé le tirage dans les réserves», a commenté Matt Smith de Kpler.

Le taux d’utilisation des raffineries s’est établi à 93,1% contre 93,7% précédemment.

Les exportations ont augmenté d’1,2 million de barils par jour passant à 4,5 millions b/j tandis que les importations ont diminué de 220.000 barils par jour pour se monter à 6,1 millions b/j.

Du côté des produits raffinés, les stocks d’essence ont légèrement augmenté de 0,5 million de barils, ce qui est néanmoins inférieur aux prévisions moyennes qui étaient de 800.000 barils.

La production américaine de brut s’est en outre légèrement tassée, à 12,2 millions de barils par jour contre 12,4 millions la semaine précédente.

La demande sur la semaine a augmenté d’un demi-million de barils par jour à 20,9 millions b/j.

En moyenne sur quatre semaines, indicateur très suivi par les opérateurs, les livraisons d’essence, de kérosène et de produits distillés sont quasiment stables par rapport à celles de l’an dernier à la même époque à 19,99 millions de barils par jour, contre 19,83 millions en 2022 à cette période.

Les cours du pétrole, déjà en baisse avant la publication de ces chiffres du fait d’inquiétude sur la demande mondiale, restaient dans le rouge.

Vers 15H30 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, perdait 3,44% à 74,46 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois, dérapait de 3,72% à 72,53 dollars.

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