Pétrole: forte et inattendue augmentation des stocks américains

AWP

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Durant la semaine achevée le 11 mars, les réserves de brut ont progressé de 4,3 millions de barils à 415,9 millions alors que les analystes s’attendaient à ce qu’ils régressent de 1,8 million.

Les réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis ont fortement augmenté, contrairement aux attentes mais celles d’essence se sont nettement réduites, selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).

Durant la semaine achevée le 11 mars, les stocks de brut américains ont progressé de 4,3 millions de barils à 415,9 millions alors que les analystes s’attendaient à ce qu’ils régressent de 1,8 million.

Les stocks d’essence ont en revanche décru plus que prévu, reculant de 3,6 millions de barils.

Les cours du brut qui oscillaient entre le vert et le rouge, ont un peu accéléré leur baisse après la parution de ces chiffres montrant des réserves d’or noir plus importantes que prévu.

Vers 15H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai perdait 1,19% à 98,78 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril baissait de 0,89% à 95,52 dollars.

Compensant le moindre tirage sur les réserves commerciales, les réserves stratégiques, elles, ont encore diminué de 2 millions de barils.

L’Administration américaine puise de façon continue dans ses réserves stratégiques depuis novembre lorsque la hausse des prix s’est installée.

Depuis l’invasion militaire russe de l’Ukraine, alors que le pétrole a continué de grimper, les Etats-Unis se sont engagés à puiser encore davantage dans leurs réserves stratégiques qui s’élèvent 575,5 millions de barils.

Selon les chiffres hebdomadaires de l’EIA, les stocks d’essence ont reculé de 3,6 millions de barils, ce qui est un bon signe pour la demande d’or noir, alors que la saison des déplacements commence aux Etats-Unis.

Les analystes s’attendaient à une réduction de 1,4 million de barils.

Enfin, les produits distillés (gazole, fioul) sont restés stables, légèrement à la hausse (+0,3 million de barils) alors que les analystes pensaient qu’ils allaient se réduire de 1,7 million de barils.

La production américaine de brut a stagné à 11,6 millions de barils par jour (mb/j), encore loin de son niveau d’avant la pandémie. L’utilisation des capacités des raffineries a fortement augmenté à 90,4%.

La demande a ralenti à 20,6 mb/j contre 21,2 mb/j la semaine d’avant, en raison d’une diminution de la consommation de fioul de chauffage. Les importations sont restées stables à 6,3 millions de barils par jour tandis que les exportations ont augmenté d’un demi-million de barils.

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