Les marchés européens continuent sur leur tendance haussière

AWP

2 minutes de lecture

Avec une hausse de 0,32%, Francfort bat son record en clôture pour le 8e jour consécutif. Londres monte de 0,69% et Paris grappille 0,09%. A Zurich, le SMI avance de 0,48%.

Les bourses continuent vendredi sur leur tendance haussière du mois de février, après une salve de données sur l’inflation et sur le niveau de l’activité économique, en Europe et aux Etats-Unis.

En Europe, les places financières ont clôturé en hausse, l’indice Dax allemand battant même pour le huitième jour consécutif son record en clôture.

Francfort a gagné 0,32%, Londres a pris 0,69% et Paris a grappillé 0,09%. A Zurich, le SMI a gagné 0,48%.

Sur la semaine, seul le Dax allemand est dans le vert, Paris et Londres cédant toutefois moins de 0,5%.

A Wall Street, les indices évoluaient en hausse à 16H50 GMT, le Dow Jones prenant 0,07%, l’indice élargi S&P 500 avançant de 0,46% et l’indice technologique Nasdaq gagnant 0,70%, au lendemain d’un record.

«Aux Etats-Unis, au-delà de l’engouement autour de l’IA générative et des super-performances du secteur de la technologie, l’économie redémarre, ce qui porte le marché actions», analyse Valérie Rizk, économiste chez Hugau Gestion.

Ainsi, l’indice PMI manufacturier aux Etats-Unis a été meilleur qu’attendu. Toutefois, l’indice ISM, qui mesure également l’activité manufacturière américaine, a lui un peu déçu.

«En zone euro, des secteurs se portent très bien», notamment celui de la défense, ajoute l’économiste. «Au global, le contexte est favorable aux grandes entreprises», dit-elle pour expliquer les records en série.

Sur les marchés européens, la journée a été surtout marquée par la publication de l’inflation dans la zone euro. Celle-ci a poursuivi son reflux en février, envoyant un signal positif, mais probablement encore insuffisant pour rassurer la Banque centrale européenne (BCE), qui temporise avant de baisser ses taux d’intérêt. L’institution se réunit le 7 mars.

En février, la hausse des prix à la consommation est revenue à 2,6% sur un an, soit 0,2 point de moins qu’en janvier, mais ce recul a été un petit peu moins marqué que ce qui était anticipé par les économistes.

Volkswagen déçoit

Le constructeur automobile allemand Volkswagen (-4,93%) a réalisé un résultat opérationnel en légère hausse de 2,1% l’an dernier, plombé par des charges exceptionnelles, a annoncé le groupe dans un communiqué. Le résultat opérationnel (EBIT) représente une marge de 7% sur les ventes, contre 7,9% en 2022.

Affecté par des effets négatifs de couvertures sur les matières premières à hauteur de 3,2 milliards d’euros, Volkswagen avait déjà annoncé au troisième trimestre une révision à la baisse de ses objectifs de marge pour 2023.

Les banques régionales américaines sous pression

L’établissement de crédit régional New York Community Bancorp (NYCB) dévissait de 10,54% à 16H50 GMT après avoir fait état, jeudi, après Bourse, de défaillances de son contrôle interne et de la démission de son directeur général.

Les déboires de NYCB affectaient d’autres banques régionales fortement exposées à l’immobilier commercial, que l’émergence du télétravail a mis en difficulté. Valley National Bancorp (-1,83 %), basé dans le New Jersey, et Columbia Banking System (-2,02%), présent dans l’ouest des Etats-Unis, étaient ainsi dans le rouge.

Le WTI au-dessus des 80 dollars

Le baril de WTI, référence américaine du pétrole brut, a dépassé le seuil de 80 dollars pour la première fois depuis novembre, avant une possible décision de l’alliance Opep+ sur une prolongation de coupes de production ou d’exportations, dans un contexte de tensions sur l’approvisionnement.

Vers 16H45 GMT, le baril de West Texas Intermediate (WTI) prenait 3,04% à 80,64 dollars, quand celui du Brent, son équivalent en Europe, grimpait de 2,71% à 84,13 dollars.

Côté devises, l’euro gagnait 0,24% face au billet vert, à 1,0831 dollar pour un euro, stable par rapport au précédent vendredi.

Le bitcoin était stable à 61.421 dollars, soit un envol de plus de 20% sur la semaine qui lui a permis de se rapprocher un peu plus de son sommet de novembre 2021 (68.991 dollars).

Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt des États en Europe sur l’emprunt à dix ans restaient stables, tandis qu’aux Etats-Unis ils reculaient. 

A lire aussi...