Le WTI gagnait quatre cents à 63,80 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le Brent gagnait deux cents, à 71,64 dollars.
Les cours du pétrole n’évoluaient guère jeudi en Asie en dépit de la baisse des réserves américaines de brut, les analystes observant que la flambée des prix depuis le début de l’année pourrait être terminée.
Vers 04H25 GMT, le baril de «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en mai, gagnait quatre cents à 63,80 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne, pour juin, gagnait deux cents, à 71,64 dollars.
Lors de la semaine achevée le 12 avril, les réserves commerciales de brut aux Etats-Unis ont reculé de 1,4 million de barils après avoir augmenté de 17 millions de barils sur les trois précédentes semaines, a dévoilé l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).
Cela n’a pas pesé mercredi sur les cours qui ont légèrement baissé.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a fini à Londres, en baisse de 10 cents par rapport à la clôture de mardi. A New York, le WTI a cédé 29 cents.
La baisse des réserves américaines, qui est généralement interprétée comme le signe d’une demande plus forte aux Etats-Unis, serait en temps normal de nature à doper les prix, mais les investisseurs semblent cette fois ne pas en avoir tenu compte.
«Les investisseurs se concentrent davantage sur les niveaux de résistance atteints après une flambée des prix de 40% provoquée par les réductions de production de l’Opep+ et les sanctions américaines contre l’Iran et le Venezuela», a déclaré Edward Moya, analyste chez Oanda.
Les cours avaient fortement chuté en décembre après avoir atteint en octobre leurs plus hauts niveaux en quatre ans, ce qui avait poussé l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et certains partenaires comme la Russie, une alliance surnommée Opep+, à décider des baisses de production pour soutenir les prix.