Les Bourses européennes en attente de direction

AWP

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Vers 09h55, la Bourse de Paris était à l’équilibre (+0,04%), Francfort reculait de 0,38%. Londres (+0,08%) et Milan (-0,12%) étaient quasiment stables.

Les Bourses européennes étaient indécises mercredi matin en attendant d’être orientées par les annonces de la Banque centrale américaine et les publications de trois géants américains de la technologie prévues dans la soirée.

Vers 09h55, la Bourse de Paris était à l’équilibre (+0,04%), Francfort reculait de 0,38%. Londres (+0,08%) et Milan (-0,12%) étaient quasiment stables.

L’Asie a fini également sans grande conviction: à Tokyo, l’indice vedette Nikkei, qui avait lâché près de 1% mardi, a repris 0,31%, soutenu par la perspective de bons résultats trimestriels des entreprises nippones.

A Hong Kong, l’indice Hang Seng a terminé sans direction (- 0,3%) tout comme l’indice composite de Shanghai à +0,1% en Chine continentale.

S’il n’y a pas vraiment de doute sur la stratégie de la Fed, qui devrait maintenir sa politique accomodante, des incertitudes demeurent sur le plan d’aide économique de 1900 milliards de dollars présenté par le nouveau président américain Joe Biden.

«Le nouveau plan de relance mis sur la table par le président Biden a de fortes chances d’être revu à la baisse ou retardé», estime Christopher Dembik, resppnsable de la recherche économique chez Saxo Banque. Toutefois, observe-t-il, «les marchés restent confiants, la Fed devrait se tenir à disposition afin de contrebalancer une éventuelle baisse ou un retard conséquent dans la mise à disposition de l’enveloppe».

Sur le front sanitaire, «les retards dans les vaccins et la campagne d’immunisation au ralenti donnent des maux de tête aux investisseurs», souligne Mulan Cutkovic, analyste chez Axi. Aussi, les résultats d’entreprises qui déferlent cette semaine «pourront être les catalyseurs nécessaires afin de pousser des indices qui sont certes résilients mais sans fortes convictions», affirme M. Dembik.

Les intervenants de marché ont déjà pu se réjouir de publications solides comme celles de LVMH à Paris et de Microsoft aux Etats-Unis. Les chiffres de trois mastodontes, chéris des investisseurs, Facebook, Tesla et Apple, seront publiés à leur tour après la clôture américaine.

«Si les géants de la technologie américaine poursuivent leur lune de miel, d’autres pans de l’économie ne vivent pas la même histoire», rappelle Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank «La pandémie continue d’affecter des activités aux Etats-Unis et dans le monde entier rendant la plupart des petites et moyennes entreprises tributaires d’un stimulus budgétaire et monétaire», étaye-t-il.

Les mesures de confinement renforcées devraient en effet brider le rebond attendu des économies.

LVMH rassure, Kering profite

LVMH progressait de 1,91% à 517,60 euros après avoir limité la baisse de ses ventes et de sa rentabilité l’an dernier grâce à une «forte» reprise en Asie et un bond des achats en ligne. Dans son sillage, Kering prenait 1,70% à 555 euros.

Siemens a la santé

Le titre (+0,93% à 131,88 euros) profite de résultats meilleurs qu’attendus au premier trimestre de son exercice décalé de sa branche santé Siemens Healthineers (+2,90% à 45,91 euros, au MDax), qui a augmenté sa prévision de chiffre d’affaires et de bénéfice par action pour l’année 2021.

Repli des matières premières

Les groupes de matières premières pâtissaient à la fois du recul de la livre et d’une baisse des cours des métaux et autres matières cotées: BHP cédait 2,09% à 2.064,50 pence et Glencore 1,90% à 250,15 pence, toutes deux en queue du FTSE 100. A Paris, ArcelorMittal se repliait de 1,93% à 18 euros.

Du côté des devises et du pétrole

Vers 09h20, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars progressait de 0,7% à 56,30 dolars le baril. La monnaie unique européenne perdait du terrain face au billet vert, à 1,2157 dollar contre 1,2170 la veille.

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