Les Bourses asiatiques ont profité d’un nouveau reflux des craintes sur le virus

AWP

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L’indice composite de Shanghai a progressé mercredi de 0,87% à 2’926,90 points, et celui de Shenzhen s’est apprécié de 1,55% à 1’785,33 points.

Les grandes bourses asiatiques ont fini dans le vert mercredi, bénéficiant d’un nouveau reflux des craintes des marchés sur l’impact économique du coronavirus Covid-19, qui avait déjà porté Wall Street à de nouveaux sommets la veille.

Au lendemain d’une pause de la Bourse de Tokyo en raison d’un jour férié au Japon, l’indice vedette japonais, le Nikkei, a terminé mercredi sur un gain de 0,74% à 23’861,21 points, mais l’indice élargi Topix a fait du surplace (-0,04% à 1’718,92 points).

Le Nikkei a été tiré par l’envolée de l’un de ses poids lourds, le titre SoftBank Group, mais aussi par les nouveaux records des indices S&P 500 et Nasdaq à la Bourse de New York la veille.

Les craintes liées au coronavirus «sont en train de faiblir après que les marchés chinois ont fait preuve de résistance» depuis la semaine dernière, a estimé Yoshihiro Ito, stratégiste en chef pour la maison de courtage Okasan Online Securities.

En Chine continentale précisément, l’indice composite de Shanghai a progressé mercredi de 0,87% à 2’926,90 points, et celui de Shenzhen s’est apprécié de 1,55% à 1’785,33 points. Quant à l’indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong, il a gagné 0,87% sur la séance pour finir à 27’823,66 points.

L’épidémie du nouveau coronavirus, baptisé mardi Covid-19 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a dépassé mercredi les 1.100 morts en Chine continentale, mais le nombre de nouveaux cas de contamination recensés quotidiennement a commencé à baisser ces derniers jours, selon les autorités du pays.

Du côté des valeurs

BONNE NOUVELLE POUR SOFTBANK GROUP: le titre SoftBank Group a décollé de 11,88% à 5.751 yens, grâce à une décision favorable d’un juge fédéral américain la veille pour la fusion de sa filiale de téléphonie mobile Sprint avec T-Mobile aux Etats-Unis.

Annoncée de longue date, cette fusion était menacée par une procédure engagée par des procureurs généraux américains qui arguaient qu’une telle opération risquait de faire monter les prix du secteur. En se délestant de Sprint, SoftBank Group va notamment pouvoir réduire sa dette et s’épargner de coûteux investissements dans les télécoms aux Etats-Unis. Le groupe a publié des résultats financiers mitigés sur neuf mois après la clôture de la Bourse de Tokyo.

NISSAN PLOMBÉ PAR LE CORONAVIRUS: le constructeur automobile Nissan a lâché 1,69% à 577,4 yens, après avoir de nouveau reporté la reprise de la production dans deux de ses usines chinoises, au 17 février au plus tôt. Par ailleurs, faute d’approvisionnement de pièces automobiles fabriquées en Chine, la production dans l’une de ses usines au Japon doit également être suspendue pendant deux jours.

Du côté des devises et du pétrole

Après avoir peu bougé face au dollar durant les échanges en Asie, le yen baissait face au billet vert: peu avant 11H00 GMT, un dollar valait 109,97 yens, contre 109,80 yens lundi après la précédente clôture de la Bourse de Tokyo, point de repère des investisseurs nippons.

La monnaie japonaise se renforçait en revanche face à l’euro, lequel s’échangeait pour 120,06 yens peu avant 11H00 GMT, contre 120,30 yens lundi.

La monnaie européenne était quasi stable face au dollar: un euro se négociait pour 1,0918 dollar, contre 1,0921 dollar mardi à 20H00 GMT.

Les cours du pétrole continuaient de grimper mercredi, alors que la Russie faisait toujours attendre sa décision sur une éventuelle réduction supplémentaire de production de brut.

Vers 10H50 GMT le prix du baril de brut américain WTI augmentait de 1,54% à 50,71 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord gagnait 2,02% à 55,10 dollars.

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