Le pétrole temporise, les investisseurs surveillent la demande

AWP

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Peu après 12h, le Brent affichait un fléchissement de 0,41% à 48,59 dollars et le WTI lâchait 0,42% à 45,57 dollars.

Les cours du pétrole reculaient légèrement mardi, les investisseurs restant attentifs à la propagation du COVID-19 et aux restrictions mises en place dans le monde, en attendant une reprise de la demande avec la diffusion des vaccins contre la maladie.

Vers 11H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février perdait 0,41% à Londres par rapport à la clôture de lundi, à 48,59 dollars.

A New York, le baril américain de WTI pour le mois de janvier lâchait dans le même temps 0,42% à 45,57 dollars.

Ces niveaux de prix sont cependant assez élevés pour 2020, le Brent ne restant pas si loin de la barre symbolique des 50 dollars le baril qu’il a frôlée vendredi, à 49,92 dollars, une première depuis le 6 mars.

Les cours du brut sont tiraillés «entre la morosité immédiate et la perception d’un avenir meilleur», a estimé Tamas Varga, analyste de PVM, soulignant que le COVID-19 «continue de se propager», une menace sérieuse pour la demande et les capacités de stockage à très court terme.

Malgré les perspectives que font miroiter les campagnes de vaccinations massives contre le COVID-19, la situation actuelle reste en effet préoccupante, notamment aux Etats-Unis.

Plus de 20 millions de personnes vivant dans la Californie du Sud sont par exemple de nouveau soumises à un confinement depuis lundi pour alléger la pression sur les hôpitaux risquant d’être submergés par l’afflux de malades du COVID-19.

Avtar Sandu, de Phillip Futures, pointe aussi «l’intensification des tensions entre les États-Unis et la Chine» comme facteur du recul des prix du brut.

Les Etats-Unis ont annoncé lundi de nouvelles sanctions contre Pékin, au moment où la fermeté contre la Chine, érigée en «plus grande menace pour la démocratie», semble faire l’objet d’un consensus grandissant entre l’équipe sortante de Donald Trump et la future administration de Joe Biden.

Ces tensions «entre les deux premiers consommateurs mondiaux de pétrole ont pesé à plusieurs reprises sur le marché ces dernières années», a rappelé M. Sandu.

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