Le pétrole remonte un peu avant les stocks américains

AWP

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Vers 11h30, le Brent prenait 0,61% à 81,09 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), gagnait 0,70% à 74,47 dollars.

Les cours du pétrole se reprenaient jeudi après les pertes du début de semaine, soutenus par les espoirs de reprise chinoise et les baisses attendues de la production russe, avant la publication hebdomadaire de l’état des stocks aux Etats-Unis.

Vers 10h30 GMT (11h30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril prenait 0,61% à 81,09 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois, gagnait 0,70% à 74,47 dollars.

Les deux références mondiales du brut remontaient légèrement après deux séances consécutives de pertes, et restent en baisse de 3% sur la semaine.

«Les investisseurs restent optimistes à l’égard de la Chine», et de la reprise de sa demande à des niveaux pré-pandémie de Covid-19, explique Craig Erlam, analyste chez Oanda, même «s’ils le sont moins à l’égard de l’économie mondiale».

Les analystes d’UBS rappellent également que la baisse de la production russe en raison des sanctions infligées par l’Occident s’ajoute à la réouverture de la Chine, et resserrent le marché, apportant un soutien aux prix.

Mais pour Energi Danmark, «les craintes de récession continuent de dominer le marché», plafonnant les gains du brut, «alors que les grandes banques centrales continuent d’envoyer des signaux indiquant que de nouvelles hausses des taux d’intérêt sont en vue dans un contexte d’inflation élevée».

Depuis le début de l’année, le WTI américain a abandonné plus de 7%, et son équivalent européen près de 6%.

Le marché attend aussi la publication de l’état des stocks commerciaux américains par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) pour la semaine achevée le 17 février.

Les analystes tablent sur une hausse de 2,8 millions de barils des réserves commerciales de brut, et de 900.000 barils d’essence, selon la médiane d’un consensus compilé par Bloomberg.

Si cette augmentation est effectivement constatée, elle «devrait maintenir les prix sous pression jusqu’à la fin de la semaine», indique James Harte, de TickMill Group.

Car les récentes données sur les réserves américaines «ont donné une image d’excédents croissants, reflétant une demande plus faible», poursuit l’analyste, affirmant que dans un contexte d’inflation persistante et de hausse des taux d’intérêt, les consommateurs cherchent «à réduire leurs coûts dans la mesure du possible».

La fédération de professionnels du secteur, l’American Petroleum Institute (API), a estimé mercredi soir que les stocks de brut avaient grimpé de 9,9 millions de barils la semaine dernière, et ceux d’essence de 890.000 barils. Les données de l’API sont toutefois réputées moins fiables que celles de l’EIA.

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