Le pétrole monte sur fond de tensions sur l’offre et de chute des stocks américains

AWP

1 minute de lecture

Vers 12H40, le Brent prend 0,56% à 86,34 dollars, et le WTI gagne 0,55% à 82,08 dollars.

Les prix du pétrole évoluaient en petite hausse jeudi, toujours poussés par les tensions sur l’offre en raison des coupes de production de certains grands pays producteurs et après la publication des stocks hebdomadaires aux Etats-Unis, en très forte chute.

Vers 10H40 GMT (12H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, dont c’est le dernier jour de cotation, prenait 0,56% à 86,34 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, gagnait 0,55% à 82,08 dollars.

«Sous l’effet des réductions de la production de l’Opep+ (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés, ndlr) et de la baisse des exportations de brut, les stocks de pétrole ont fortement diminué ces dernières semaines, ce qui a soutenu les prix», commente Giovanni Staunovo, analyste chez UBS.

Pour la semaine achevée le 25 août, la ponction dans les réserves américaines a été bien plus forte qu’attendu, selon les chiffres de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) publiés mercredi. Les réserves ont chuté de 10,6 millions de barils alors que les analystes s’attendaient à une réduction de 2,2 millions.

Côté offre, les exportations saoudiennes de brut pour les 27 premiers jours du mois d’août ont été estimées à 5,473 millions de barils par jour, soit leur plus bas niveau depuis avril 2021, affirme M. Staunovo en citant des données de Petro-Logistics.

«La réduction volontaire de la production du Royaume (débutée en juillet) de 1 million de barils par jour restera en place en septembre, et nous attendons plus de clarté dans les prochains jours pour savoir si elle sera prolongée jusqu’en octobre», poursuit-il.

En parallèle, «la Chine reste dans le collimateur de la communauté pétrolière qui attend tout signe positif de changement dans la situation de son économie en difficulté», rappelle John Evans, analyste chez PVM Energy.

L’activité manufacturière chinoise s’est contractée en août pour le cinquième mois consécutif, tempérant ainsi les gains du brut. La santé économique de la Chine est scrutée de près par les investisseurs pétroliers, étant étroitement liée à la demande de brut dans le pays, premier importateur de pétrole au monde.

L’indice des directeurs d’achat (PMI) publié jeudi par le Bureau national des statistiques (BNS) chinois, reflet de la santé du monde industriel, s’est établi à 49,7 points, soit un peu mieux qu’en juillet (49,3) et juin (49). Il est aussi supérieur aux attentes des analystes.

A lire aussi...