Le pétrole poussé par le coup d’Etat au Gabon et les stocks américains

AWP

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Vers 12H20, le Brent prend 0,67% à 86,06 dollars et le WTI gagne 0,80% à 81,81 dollars.

Les prix du pétrole montaient légèrement mercredi, le coup d’Etat militaire au Gabon rappelant au marché les risques géopolitiques qui pèsent sur l’offre, et des premières statistiques pétrolières aux Etats-Unis montrant une chute des stocks.

Vers 10H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, prenait 0,67% à 86,06 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, gagnait 0,80% à 81,81 dollars.

Le pétrole est poussé vers le haut par «une baisse massive des statistiques pétrolières américaines et un coup d’Etat militaire chez un producteur de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole, ndlr), le Gabon», expliquent les analystes de DNB.

Des militaires ont annoncé mercredi mettre «fin au régime en place» au Gabon, un coup d’Etat visant le président sortant Ali Bongo, au pouvoir depuis 14 ans et dont la réélection venait d’être annoncée dans la nuit.

Si le Gabon est «un producteur mineur de l’Opep» avec une production d’environ 200.000 barils par jour, «cela rappelle (que) le risque géopolitique sur le marché pétrolier» existe toujours, poursuivent les analystes de DNB.

Les investisseurs attendent également la publication de l’état des stocks hebdomadaires commerciaux américains par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) pour la semaine achevée le 25 août.

La fédération des professionnels du secteur, l’American Petroleum Institute (API), a estimé mardi que les stocks de brut avaient fondu d’environ 11,49 millions de barils la semaine dernière, mais que ceux d’essence avaient augmenté de 1,395 million de barils. Les données de l’API sont réputées toutefois moins fiables que celles de l’EIA.

«Si une telle baisse est confirmée (...) par l’EIA, cela devrait être résolument positif pour les prix du pétrole», souligne James Harte, de Tickmill.

Les analystes tablent pour leur part sur une chute plus modeste de 2,191 millions de barils des réserves commerciales de brut, et sur une baisse de 1,25 million de barils d’essence, selon la médiane d’un consensus compilé par Bloomberg.
 

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