Le pétrole monte, poussé par le risque géopolitique en mer Rouge

AWP

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Vers 13h00, le Brent prenait 2,15%, à 78,70 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), gagnait 2,18%, à 73,21 dollars.

Les prix du pétrole grimpaient mardi, poussés par l’augmentation du risque géopolitique et les craintes de potentiels problèmes d’approvisionnement après qu’un navire iranien est entré en mer Rouge, théâtre d’attaques sur des bateaux.

Vers 12h00 GMT (13h00 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, prenait 2,15%, à 78,70 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en février, gagnait 2,18%, à 73,21 dollars.

Le prix du pétrole grimpe «en raison de la perspective d’une escalade des tensions géopolitiques après qu’un navire de guerre iranien a été repéré entrant dans la mer Rouge», commente Pierre Veyret, analyste chez ActivTrades.

Le navire de guerre iranien Alborz est entré en mer Rouge par le détroit de Bab el-Mandeb, a rapporté lundi un média local, dans un contexte de tensions sur cette voie stratégique, théâtre d’attaques répétées des Houthis du Yémen contre des navires marchands qu’ils estiment liés à Israël.

«Cette décision risque d’attiser les tensions et de compliquer l’objectif des Etats-Unis de sécuriser la voie navigable», soulignent les analystes de DNB.

Alliés d’Israël, les Etats-Unis patrouillent en effet la zone avec d’autres pays au sein d’une coalition internationale pour protéger le trafic maritime des attaques des Houthis.

«Les attaques de la mer Rouge et l’augmentation du risque géopolitique» poussent ainsi les deux références du pétrole, les investisseurs redoutant des ruptures ou des problèmes d’approvisionnement», expliquent les analystes de DNB.

En parallèle, les coupes volontaires de production de certains membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (Opep+), décidées fin novembre, sont entrées en vigueur en janvier, apportant également un soutien aux prix.

Côté gaz naturel européen, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, évoluait mardi à 31,78 euros le mégawattheure (MWh), en recul de 1,8%.

La demande de gaz reste en effet faible à cause de températures hivernales encore douces pour la saison, et l’Europe bénéficie de niveaux de stocks confortables.

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