Le pétrole clôture en léger repli après une semaine agitée

AWP

1 minute de lecture

Le Brent termine sur un fléchissement de 0,07% à 76,55 dollars et le WTI finit sur une perte de 0,20% à 71,43 dollars.

Les prix du pétrole ont terminé en très léger repli vendredi, après une semaine très volatile pour les cours.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a cédé 0,07% à 76,55 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en janvier a lâché 0,20% à 71,43 dollars.

«Il n’y avait pas de nouvelle particulière aujourd’hui et le marché a fluctué des deux côtés de l’équilibre», a commenté Andy Lipow de Lipow Oil Associates.

L’analyste rappelle qu’on entre dans une semaine proche des fêtes de fin d’année et que les traders «ne sont pas particulièrement intéressés par des prises de positions importantes».

«Lorsqu’il y a peu de volume d’échanges, le marché peut devenir très volatile» alors que les mouvements des cours sont exacerbés, a-t-il prévenu.

Mercredi, les prix du brut avaient «bénéficié d’un soutien bien nécessaire» portés par la Réserve fédérale américaine (Fed) et les «prévisions du marché concernant un changement de politique en 2024», explique Han Tan, analyste chez Exinity.

Comme attendu, la banque centrale américaine a maintenu mercredi ses taux dans une fourchette de 5,25 à 5,50%, au plus haut en 22 ans.

Mais surtout, les responsables de la Fed anticipent majoritairement trois ou quatre baisses l’année prochaine, pour les amener à 4,6% fin 2024.

Ces perspectives sont favorables à la demande d’énergie et ont aussi pesé sur le dollar.

Les cours de l’or noir étant libellés en dollar, une dépréciation de la devise américaine encourage les achats de pétrole en augmentant le pouvoir d’achat des acheteurs utilisant des devises étrangères.

«Tant que le dollar américain continue de s’affaiblir en raison de ces espoirs de revirement de la Fed, cela devrait soutenir les indices de référence du pétrole», poursuit M. Tan.

Mais le marché reste «préoccupé par le fait que la production américaine, guyanienne et celle du Brésil ont été plus importantes que prévu ce qui a conduit l’Opec+ à élargir ses coupes de production», a encore souligné M. Lipow.

A lire aussi...