Le pétrole monte encore après de meilleurs indicateurs économiques chinois

AWP

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Vers 11h25, le Brent prend 0,23% à 93,92 dollars et le WTI gagne 0,31% à 90,44 dollars.

Les prix du pétrole restaient en petite hausse vendredi, poussés par des indicateurs économiques encourageants venant de Chine qui devraient soutenir la demande du pays, quand le marché redoute toujours un important déficit de l’offre au quatrième trimestre.

Vers 09H25 GMT (11H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,23% à 93,92 dollars, après avoir culminé jusqu’à 94,63 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en octobre, gagnait 0,31% à 90,44 dollars, peu après avoir touché 91,15 dollars.

Depuis début juillet, le WTI a bondi de près de 26% et le Brent de plus de 28%.

Les prix du pétrole continuent de progresser «grâce à des données macroéconomiques plus fortes que prévu en Chine», commentent les analystes de DNB.

L’économie chinoise a en effet repris quelques couleurs en août. Les ventes au détail, principal indicateur de la consommation des ménages, ont progressé le mois dernier de 4,6% sur un an, selon des chiffres officiels du Bureau national des statistiques (BNS).

La production industrielle a également fortement accéléré en août (+4,5% sur un an), à un rythme bien plus rapide qu’en juillet (+3,7%) et supérieur aux anticipations d’analystes.

L’état de santé de l’économie du pays, premier importateur de brut au monde, est scrutée par les investisseurs, étant lié au niveau de la demande.

En parallèle, la hausse des prix a aussi été «encouragée par la résilience de l’économie américaine», explique Han tan, analyste chez Exinity, «les deux plus grandes économies du monde étant censées soutenir la demande mondiale de pétrole».

Plus tôt dans la semaine, de grandes institutions énergétiques «ont évoqué la perspective d’un marché sous-approvisionné au dernier trimestre de l’année, en réponse à la prolongation par l’Arabie saoudite et la Russie de leurs réductions volontaires de production (et d’exportations, ndlr) jusqu’à la fin de l’année», rappelle également Barbara Lambrecht, de Commerzbank.

Ces craintes de pénuries cumulées à l’offre réduite des deux poids lourd de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (Opep+) ont offert un certain soutien aux prix du brut.

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