Le pétrole mitigé en Asie

AWP

1 minute de lecture

Le WTI gagnait 11 cents à 69,28 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le Brent cédait un cent à 74,64 dollars.

Les cours du pétrole évoluaient mercredi dans des directions opposées en Asie, le WTI étant tiré à la hausse par les estimations d’un reflux des réserves américaines de brut.

Vers 04H55 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en septembre, gagnait 11 cents à 69,28 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en octobre, cédait un cent à 74,64 dollars.

La fédération privée américaine American Petroleum Institute a estimé que les réserves américaines de brut avaient reculé de six millions de barils au cours de la semaine achevée le 3 août, soit d’une façon plus marquée que ce auquel on s’attendait.

Les investisseurs suivront avec attention la publication mercredi des chiffres officiels du département de l’Energie. Le niveau des réserves américaines est un indicateur très suivi de l’état de la demande au sein de la première économie au monde.

Benjamin Lu, de Phillip Futures à Singapour, a relevé que les cours étaient également affectés par les sanctions américaines contre l’Iran.

Décidées après le retrait unilatéral des Etats-Unis de l’accord historique sur le nucléaire conclu en 2015 entre l’Iran et les grandes puissances, de premières sanctions américaines contre l’Iran ont pris effet mardi.

Cette première vague comprend des blocages sur les transactions financières et les importations de matières premières, ainsi que des mesures pénalisantes sur les achats dans le secteur automobile et l’aviation commerciale.

Elle sera suivie, en novembre, de mesures affectant le secteur pétrolier et gazier ainsi que la Banque centrale. L’Iran est le troisième plus grand producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Ces sanctions devraient peser lourdement sur une économie iranienne à la peine, qui souffre d’un taux de chômage élevé et d’une nette inflation.

Les inquiétudes quant à leurs répercussions au Proche-Orient ont fait grimper les cours lundi et mardi.

«Les marchés pétroliers s’inquiètent surtout de la deuxièm vague de sanctions qui ciblera les exportations de brut de l’Iran en novembre», a cependant observé M. Lu.

A lire aussi...