Le Brent prend 1,09% à 66,11 dollars et le WTI avance de 1,16%, à 62,14 dollars.
Les cours du pétrole ont clôturé dans le vert vendredi, notamment poussés par les perturbations de l’offre libyenne, mais ont enregistré des pertes hebdomadaires dans un marché inquiet des effets dévastateurs sur la demande de la propagation du Covid-19, notamment en Inde.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a fini à 66,11 dollars à Londres, en hausse de 1,09% par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril américain de WTI pour le même mois a avancé de 1,16%, à 62,14 dollars.
Sur l’ensemble de la semaine, le Brent a toutefois baissé de 0,91% et le WTI de 1,47%.
«Prenez une aggravation de la situation sanitaire en Inde. Ajoutez-y un soupçon de perturbations de l’approvisionnement en provenance de Libye et un lot de données économiques américaines robustes et vous aurez un véritable bras de fer entre les partisans de la hausse et de la baisse» des cours du brut, a commenté Stephen Brennock, analyste de PVM.
L’Inde, troisième consommateur d’or noir au monde, subit de plein fouet une nouvelle vague de Covid-19. Au cours des dernières 24 heures, 330.000 nouvelles contaminations et 2.000 décès ont été recensés.
En réaction depuis lundi soir Delhi est confinée pour une semaine, tous les magasins non essentiels ont été fermés dans le Maharashtra, et l’État d’Uttar Pradesh, qui compte 200 millions d’habitants, impose un confinement pendant le week-end.
Si la situation indienne est préoccupante pour la demande mondiale, le tableau semble nettement plus rassurant côté américain.
Jeudi, lors de la présentation de ses résultats trimestriels, le géant texan du raffinage et de la distribution de produits pétroliers Valero a annoncé que la demande en essence était à 93% de ses niveaux d’avant la pandémie et la demande en diesel à 100%.
En outre, l’offre a été perturbée cette semaine par la situation en Libye, ce qui a soutenu les cours.
La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a décrété en début de semaine l’état de force majeure sur l’un des principaux terminaux pétroliers en Libye, interrompant ses exportations, en raison du non-transfert de son budget par la Banque centrale, malgré de récents progrès politiques dans le pays.