Le pétrole recule après la hausse des stocks américains

AWP

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Le Brent clôture en baisse de 1,91% à 65,32 dollars et le WTI finit sur une perte de 2,15%, à 61,35 dollars.

Les prix du pétrole ont cédé du terrain mercredi, pénalisés par la hausse des stocks de brut aux Etats-Unis et la circulation du COVID-19 qui limite la consommation d’or noir dans le monde.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a fini 65,32 dollars à Londres, en recul de 1,91% par rapport à la clôture de la veille.

A New York, le baril américain de WTI pour le mois de juin, dont c’était le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, a abandonné 2,15%, à 61,35 dollars.

Selon le rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) diffusé mercredi, les stocks américains de brut ont progressé de 600.000 barils, à 493,0 millions de barils (MB), au 16 avril.

Il s’agit de leur première augmentation depuis un mois.

Les réserves d’essence ont aussi progressé (+100.000 barils), tandis que celles produits distillés (fioul et gaz de chauffage) ont reculé (-1,1 MB).

La nouvelle vigueur avec laquelle sévit la pandémie dans plusieurs pays a également pesé sur les prix pétroliers mercredi.

«Les craintes liées à la demande ont été remises sur le devant de la scène en raison de la forte augmentation des cas de coronavirus dans le monde», a souligné Stephen Brennock, analyste de PVM.

En Inde, deuxième pays le plus peuplé de la planète, près de 300.000 nouvelles contaminations ont été détectées en 24 heures.

Les acteurs du marché gardent également un oeil vigilant sur les négocations à Vienne pour tenter de sauver l’accord sur le nucléraire iranien.

«Les progrès apparents des pourparlers avec l’Iran» pèsent également sur les cours du brut, a estimé Jeffrey Halley, de Oanda, car ils pourraient déboucher sur «davantage de brut iranien sur les marchés mondiaux si les sanctions sont assouplies.»

Réunis depuis début avril, les négociateurs ont entamé mardi une nouvelle pause dans des discussions marquées par des «progrès» mais qui restent «difficiles» entre Américains et Iraniens, de l’aveu des protagonistes.

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