Le pétrole au plus haut de l’année à New York

AWP

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Le baril de WTI finit sur une grimpée de 2,1% à 83,26 dollars et celui de Brent termine sur un gain de 2,01% à 87,33 dollars.

Le pétrole a terminé à son plus haut niveau de l’année à New York mercredi, les craintes d’un resserrement de l’offre d’or noir au niveau mondial et le ralentissement de l’inflation américaine l’emportant sur un léger gonflement des stocks de brut aux Etats-Unis.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) coté à New York, pour livraison en mai, a gagné 2,1% pour finir à 83,26 dollars.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a pris 2,01% pour clôturer à 87,33 dollars.

«Le marché a ignoré le rapport hebdomadaire sur les stocks pétroliers aux Etats-Unis car il était mitigé», avance Andy Lipow du cabinet Lipow Oil Associates.

Certes il a montré une petite hausse, inattendue, des réserves de brut dans le pays en raison d’une baisse des exportations, d’une légère hausse de la production, d’un petit repli de l’activité des raffineries et de la vente de 1,6 million de barils des réserves stratégiques.

Mais le rapport a aussi mis en avant un déclin de la demande, souligne-t-il.

Les acteurs du marché se concentrent plutôt selon lui sur l’offre mondiale de brut, continuant en particulier à digérer l’annonce par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés de nouvelles réductions dans leur production.

Parallèlement, «diverses sources montrent que les exportations russes ont beaucoup baissé» tandis que «les exportations en provenance du nord de l’Irak vers la Turquie restent bloquées dans une bataille juridique», remarque Andy Lipow.

Les chiffres sur l’inflation américaine jouent aussi un rôle, selon Fawad Razaqzada, de StoneX.

L’inflation aux Etats-Unis a en effet ralenti à 5% sur un an en mars, s’inscrivant ainsi à son plus bas niveau depuis presque deux ans.

Cette annonce mercredi pousse certains investisseurs à estimer que la banque centrale américaine «est sur la fin de son cycle de relèvement des taux», avance Fawad Razaqzada.

«La baisse des attentes en matière de taux d’intérêt réduit les craintes de récession et contribue en même temps à soutenir les prix des actifs libellés en dollars», comme le pétrole, estime le spécialiste. Elle éloigne aussi les craintes d’une récession, qui pourrait peser sur la demande énergétique.

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