Le pétrole à la baisse en Asie malgré la crise au Venezuela

AWP

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Le WTI cédait 31 cents à 53,38 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le Brent perdait 26 cents à 61,38 dollars.

Les cours du pétrole étaient orientés à la baisse, lundi en Asie, les inquiétudes sur la croissance mondiale reprenant le dessus après la hausse de la semaine dernière qui était due à la crise au Venezuela.

Vers 03H30 GMT, le baril de «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en mars, cédait 31 cents à 53,38 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en mars, perdait 26 cents à 61,38 dollars.

Les prix avaient grimpé la semaine dernière en raison de la situation au Venezuela, et de l’autoproclamation de Juan Guaido, le jeune président du parlement vénézuélien comme «président par intérim» en lieu et place du président élu Nicolas Maduro.

M. Guaido est soutenu par les Etats-Unis et nombre d’autres pays, notamment européens.

Le Venezuela compte les plus amples réserves de brut au monde, et reste un important membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), malgré l’effondrement de sa production ces dernières années.

«Les prix du brut ont grimpé la semaine dernière à leurs plus hauts niveaux en deux mois parce que les troubles politiques au Venezuela font penser que le pays produira encore moins de pétrole», a déclaré Edward Mya, analyste chez OANDA.

«Les pressions des sanctions américaines pourraient avoir des conséquences écomiques encore plus graves dans un pays déjà très vulnérable», a-t-il ajouté.

Les analystes expliquent cependant que ce risque pour la production est contrebalancé par les inquiétudes persistantes quant à l’impact du ralentissement économique mondial.

«Les signaux qui se multiplient quant au ralentissement de l’économie mondiale calment les appétits, au moment où les investisseurs soupèsent les effets d’une moindre demande en pétrole», a déclaré Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures.

«Les faiblesses persistantes des données économiques chinoises font craindre de moindres importations de pétrole par Pékin en 2019.»

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