Des prises de bénéfices font caler le pétrole

AWP

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Après six séances de hausse, le Brent clôture en recul de 0,6% à 66,14 dollars et le WTI lâche 1,21% à 60,44 dollars.

Les prix du pétrole ont reculé vendredi sous l’effet de prises de bénéfices après six séances d’affilée de hausse, l’or noir ayant profité de l’optimisme des marchés sur les relations commerciales sino-américaines.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février s’est établi à 66,14 dollars à Londres, en baisse de 0,6% ou 40 cents par rapport à la clôture de jeudi.

A New York, le baril américain de WTI pour février, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, a lâché 1,21% à 60,44 dollars.

La veille, le Brent et le WTI avaient respectivement terminé à 66,54 dollars et 61,22 dollars. Les cours n’avaient plus clôturé à de tels niveaux depuis les attaques contre les infrastructures pétrolières saoudiennes, mi-septembre.

Sur l’ensemble de la semaine, les prix du Brent ont progressé de 1,41% et ceux du WTI de 0,62%.

«Le pétrole recule (vendredi) à cause de prises de bénéfices», a estimé David Madden, de CMC Markets.

«Comme il n’y a pas eu d’annonces majeures illustrant une faiblesse de la demande ou une offre excessive, il semble que la tendance haussière soit juste terminée», a-t-il ajouté.

Craig Erlam, de Oanda, avait déjà pointé vendredi matin «des prises de bénéfices» alors «assez minimes».

Sur le front de la guerre commerciale, le président américain Donald Trump a affirmé vendredi avoir eu une «très bonne discussion» téléphonique avec son homologue chinois Xi Jinping après l’annonce il y a une semaine d’une trêve dans la guerre commerciale qui oppose Washington et Pékin.

Cet échange a porté sur «notre gigantesque accord commercial», a tweeté le locataire de la Maison Blanche.

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s’était la veille invité dans le débat en appelant les Etats-Unis à ne pas signer un accord commercial avec la Chine s’il ne prévoit pas la libération des deux Canadiens détenus depuis un an par Pékin.

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