Les ventes de logements anciens ont continué de baisser en septembre, mais la situation devrait s’améliorer dans les mois à venir, selon la Fédération nationale des agents immobiliers (NAR), faisant état d’hésitations de la part des acheteurs à l’approche de l’élection présidentielle du 5 novembre.

En septembre, 3,84 millions de maisons et appartements ont changé de propriétaire, en rythme annualisé - une projection des ventes sur l’année à ce rythme -, a annoncé jeudi la NAR.

Ce chiffre, conforme aux attentes des analystes, représente un recul de 1% par rapport à août, et de 3,5% par rapport à septembre 2023.

«Peut-être que certains consommateurs hésitent à entreprendre une dépense importante comme l’achat d’une maison avant les prochaines élections», a commenté Lawrence Yun, chef économiste du NAR, cité dans le communiqué.

Selon lui, les ventes sont, certes, «restées bloquées à environ quatre millions d’unités au cours des 12 derniers mois, mais des facteurs généralement associés à une hausse des ventes de logements se développent».

«Les consommateurs ont plus de choix en matière d’inventaire, des taux de prêts immobiliers plus bas qu’il y a un an et des créations d’emplois continues dans l’économie», détaille-t-il.

Le prix de vente médian des logements a augmenté de 3,0% par rapport à septembre 2023 pour atteindre 404.500 dollars, soit le 15e mois consécutif d’augmentation des prix d’une année sur l’autre.

Et la disponibilité des biens sur le marché s’est améliorée, avec 1,39 million de biens anciens en vente fin septembre, en hausse de 1,5% par rapport au mois précédent. Cela représente 4,3 mois de ventes au rythme actuel.

«Un inventaire plus important est certainement une bonne nouvelle pour les acheteurs, car cela leur permet de visiter plus de biens avant de prendre une décision», a relevé Mme Yun.

En outre, ajoute-t-il, «la croissance des salaires dépassant désormais l’appréciation des prix de l’immobilier, l’accessibilité au logement va s’améliorer».