USA: net rebond des reventes de logements en février

AWP

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L’association des agents immobiliers annonce un progression de 11,8% à 5,51 millions, la plus forte sur un mois depuis décembre 2015.

Les reventes de logements aux Etats-Unis ont nettement rebondi en février sous l’effet notamment d’une hausse des salaires mettant fin au recul enregistré les trois mois précédents, selon les données de l’Association nationale des agents immobiliers américains (NAR) publiées vendredi.

L’augmentation de 11,8% à 5,51 millions est en outre la plus forte sur un mois depuis décembre 2015, a précisé NAR dans un communiqué.

«Une combinaison de facteurs - des taux hypothécaires plus bas, plus de logements en stock, des salaires en hausse et une confiance des consommateurs plus grande - explique ce rebond des ventes», a commenté Lawrence Yun, économiste en chef de la NAR cité dans le texte.

Ian Shepherdson, économiste chez Pantheon Macroeconomics, rappelle que le marché immobilier avait souffert des ouragans Florence et Michael ainsi que des incendies en Floride au dernier trimestre 2018. Les effets de ces événements «ont maintenant disparu», note-t-il.

Trois des quatre régions principales des Etats-Unis ont enregistré des hausses. Seul le nord-est est resté inchangé par rapport à janvier, ajoute NAR.

Cette hausse est en outre bien plus importante que prévu puisque les analystes tablaient sur 5,10 millions.

Pour autant, comparé à février 2018, les reventes de logements sont en baisse de 1,8%.

Le prix médian d’un logement ancien a néanmoins continué d’augmenter en février, à 249.500 dollars, soit 3,6% de plus qu’en février 2018.

A 1,63 million, le stock de logements à vendre, en hausse de 3,2% par rapport au 1,58 million de maisons sur le marché il y a un an, durerait 3,5 mois au rythme des ventes de février.

«Plus de biens sur le marché est très positif», a réagi M. Yun. Un accroissement plus important des stocks de biens à vendre serait bénéfique pour le marché immobilier en 2019, a-t-il ajouté.

«La construction de logements à des prix modérés en grand nombre reste cruciale pour une croissance durable», a-t-il également commenté. «Plus de constructions contribuera à dynamiser les économies locales et davantage de biens à vendre permettrait de réduire les inégalités».

Les biens immobiliers vendus en février étaient restés en moyenne 44 jours contre 49 jours en janvier mais 37 jours en février 2018. 41% des biens vendus ont été, eux, vendus en moins d’un mois le mois dernier.

«Un rapport sur un mois ne signifie pas une reprise du marché immobilier», ont, eux, tempéré les économistes de RDQ Economics.

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