Tessin: nouveau record pour les transactions immobilières en 2021

AWP

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Le marché tessinois boucle l’an dernier sur plus de 6’000 transactions, pour un volume inédit de 5,1 milliards de francs, soit un bond de plus de 30%.

Malgré une flexion dans les derniers mois de l’année, le marché immobilier tessinois boucle 2021 sur plus de 6’000 transactions, pour un volume inédit de 5,1 milliards de francs, en hausse de près d’un tiers (+31,2%) par rapport à l’année précédente.

«Il s’agit de la valeur la plus élevée en termes nominaux jamais enregistrée», qui a fait voler en éclats le précédent record de 4,1 milliards établi en 2013, indique le bureau cantonal de la statistique mardi dans son relevé périodique.

Sur le seul quatrième trimestre 2021 cependant, les transactions immobilières réalisées au sud des Alpes se sont contractées en variation annuelle, moins en nombre (-0,9% à 1’365) qu’en volume (-10,3% à 1,10 milliard de francs), un recul à mettre sur le compte exclusivement des propriétés par étage (PPE) où la valeur a chuté de près d’un quart (-23,5%) se maintenant de justesse au-dessus du demi-milliard.

Revenant sur les chiffres annuels inédits, le secrétaire de la section tessinoise de l’Association suisse de l’économie immobilière (Svit) Alberto Montorfani souligne la flambée d’intérêt pour les résidences secondaires dans le canton italophone. Mais il voit dans cette accélération également une «solide prise de conscience du fait que l’immobilier local représente une valeur sûre et un investissement attrayant, y compris à moyen terme».

Un deuxième aspect est lié à la «révolution des transports sur l’axe nord-sud» que représente AlpTransit. Le gain de temps réalisé pour relier les deux côtés du Gothard a «redistribué les cartes des préférences territoriales en matière de lieu d’habitation, désormais toujours plus détachées ce ceux de travail et de loisirs», fait valoir M. Montorfani.

A cela s’ajoute enfin un fort engouement du logement en location vers la propriété, une aspiration que sont finalement en mesure de concrétiser de nombreux «baby boomers» grâce à leur pouvoir d’achat et aux fonds propres accumulés tout au long de leur vie active.

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