Allreal voit son bénéfice net progresser avant revalorisation

AWP

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Avant effet de revalorisation, le résultat opérationnel (Ebit) a reculé de 5,5% à 100,7 millions. Les réévaluations se sont portées à 1,1 million avant impôts.

La société immobilière Allreal a dépassé les attentes du marché au premier semestre au niveau du bénéfice net. Hors effet de revalorisation, il a progressé de 3,4% à 81,8 millions de francs, indique mercredi l’entreprise zougoise.

Avant effet de revalorisation, le résultat opérationnel (Ebit) a reculé de 5,5% à 100,7 millions. Les réévaluations se sont portées à 1,1 million avant impôts, un chiffre largement inférieur au 41,8 millions enregistré à la même période un an plus tôt. En incluant ce facteur, le résultat net a chuté d’un quart à 82,7 millions.

Dans l’unité Immobilier, le revenu des loyers a progressé de 4,9% à 106,8 millions. Le taux de vacance est resté bas, à 1,5%. Grâce à l’expansion du portefeuille, le revenu des loyers théorique atteint 14 millions. Les charges sont restées presque stables, à 10,8 millions mais devraient progresser au second semestre en raison de travaux de rénovation prévus. Le rendement des immeubles a légèrement reculé, à 3,9%, contre 4,2% il y a un an.

Dans l’unité Entreprise générale, le résultat net a reculé à 11,9 millions, après 14,6 millions au premier semestre 2021. La réalisation des projets est plus difficile en raison des importantes hausses de prix et des pénuries de certains matériaux.

Les analystes s’attendaient en moyenne à des effets de revalorisation plus importants, tandis que les attentes au niveau de l’Ebit et du bénéfice net ont été dépassées.

La valeur de marché des immeubles de rendement est restée quasiment stable, à 4,96 milliards de francs, tandis que les biens en cours de construction ont vu leur valeur enfler de 8,9% à 164,5 millions, pour un total de 5,13 milliards.

Au 30 juin, le taux de fonds propres était de 44,1%.

Les prévisions pour l’année en cours ont été relevées, Allreal tablant désormais sur un bénéfice opérationnel d’au moins 135 millions. La demande en biens immobiliers centraux reste élevée en dépit de la progression des taux hypothécaires, qui restent bas en comparaison historique, estime la société.

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