VP Bank voit sa rentabilité grevée par les coûts et les investissements

AWP

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Le produit d’exploitation de la banque basée à Vaduz a reculé de 3,1% à 161,5 millions de francs entre janvier et fin juin.

VP Bank a vu sa rentabilité semestrielle péjorée par les investissements dans sa nouvelle stratégie et les coûts liés aux sanctions touchant les clients russes. Bien qu’ayant profité d’afflux d’argent nouveau, l’établissement liechtensteinois a vu ses avoirs sous gestion reculer en raison du repli des marchés financiers.

Le produit d’exploitation de la banque basée à Vaduz a reculé de 3,1% à 161,5 millions de francs entre janvier et fin juin. Le résultat des opérations d’intérêt a reculé de 0,5%, tandis que celui des commissions et services a baissé de 7,7%. L’activité de négoce s’est par contre envolée de 12,4%, a détaillé VP Bank mercredi dans son rapport à mi-parcours.

Les charges ont cependant pris l’ascenseur, augmentant de 4,7% à 138,4 millions de francs. L’établissement coté à la Bourse suisse explique cette hausse par les investissements dans sa nouvelle stratégie et les dépréciations qui en résultent, des coûts informatiques plus élevés et des dépenses exceptionnelles liées à la gestion des sanctions internationales à l’encontre de clients russes.

Les personnes ou instituts touchées par des sanctions représentent une masse sous gestion de 200 millions de francs, soit 0,4% du total des avoirs, a précisé VP Bank. Ils ont été placés à part dans une unité dédiée.

Le résultat net s’est par conséquent replié de 28,7% à 21,3 millions.

Les afflux d’argent nouveau se sont quant à eux établis à 179,8 millions de francs, contre 652,2 millions un an plus tôt. Sous l’effet du repli généralisé des marchés financiers, les avoirs sous gestion ont reculé de 11,6% à 51,9 milliards.

L’ensemble de ces chiffres clés dépassent les prévisions des analystes consultés par l’agence AWP.

La direction a confirmé le maintien de sa nouvelle stratégie à l’horizon 2026, mais les objectifs financiers seront évalués «pour tenir compte des incertitudes géopolitiques et des changements de l’environnement de marché», sans plus de précisions.

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