La direction ne fournit aucune prévision chiffrée pour l’exercice 2019. Elle affirme que les investissements vont se poursuivre cette année.
VP Bank a passablement déboursé en 2018 pour engager des conseillers à la clientèle, négocier le virage numérique et étendre son empreinte internationale. Le bénéfice net de la banque de gestion liechtensteinoise a plongé sous le poids de ces dépenses mais aussi en raison d’une contraction des recettes. La masse sous gestion s’affiche en hausse.
Le bénéfice net de VP Bank s’est inscrit à 54,7 millions de francs, soit une chute de 17% sur un an, indique mardi l’établissement sis à Vaduz. Le conseil d’administration propose le versement d’un dividende inchangé à 5,50 francs par action A.
Le produit d’exploitation a reculé de 3,1% à 290,8 millions. Les recettes issues des opérations d’intérêts ont augmenté de manière marquée (+6,3% à 111 millions), tandis que les revenus de commissions ont stagné a 124,3 millions.
Les placements financiers ont causé une perte à hauteur de 1,6 million, contre un produit de 19,2 millions en 2017. Cette différence de près de 21 millions s’explique par la performance négative de certains instruments financiers.
Les charges d’exploitation ont pris 1,1% à 232,3 millions de francs.
VP Bank a mené une bonne collecte d’argent en 2018. Les afflux nets ont atteint 3,20 milliards, contre 1,89 milliard l’exercice précédent. La masse sous gestion s’est étoffée de 2,8% à 41,53 milliards.
«En matière de croissance de l’argent nouveau, nous nous situons au-dessus de nos attentes», a déclaré Urs Monstein, qui dirige la banque depuis février à titre intérimaire, lors d’une conférence de presse.
Interrogé par AWP s’il voulait assumer le poste à titre permanent, M. Monstein a répondu qu’il se «garde toutes les options ouvertes». L’ancien patron Alfred Moeckli avait quitté l’établissement fin janvier.
La direction ne fournit aucune prévision chiffrée pour l’exercice 2019. Elle affirme que les investissements vont se poursuivre cette année.