L’établissement dirigé par Alfred W. Moeckli table sur une impulsion positive au second semestre.
La banque liechtensteinoise VP Bank a vu son résultat net baisser au premier semestre, tout comme les entrées nettes d’argent. Malgré une première moitié d’année morose, l’établissement de Vaduz s’attend à une accélération en seconde partie d’exercice.
Le produit d’exploitation a reculé de 2,2% sur un an à 147,9 millions de francs, a détaillé VP Bank mardi dans un communiqué. Cette baisse est due principalement à la baisse des recettes issues des investissements financiers, qui ont chuté à 0,9 million contre 12 millions auparavant.
Dans les autres activités, tous les voyants sont au vert. Le résultat net des opérations d’intérêt s’est enrobé de 6,9% à 55,0 millions, tandis que le produit des opérations de commissions a pris 5,2% à 64,3 millions. Les activités de négoce ont généré des recettes de 26,2 millions (+4,0%).
Les charges ont été réduites de 1,5% à 115,5 millions de francs, malgré une forte augmentation du personnel. A fin juin, le groupe présentait un effectif de 827,5 équivalents plein temps (+70).
L’allègement des dépenses s’explique par une base de comparaison favorable, VP avait conclu l’année dernière un coûteux accord avec les autorités du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, pénalisée pour des actifs non déclarés de clients allemands.
Le bénéfice net s’est étiolé de 6,9% à 29,3 millions. Malgré cette contreperformance, la banque assure que sa stratégie continue de porter ses fruits.
La performance financière du groupe est nettement inférieure au pronostic des analystes consultés par AWP. Les afflux nets d’argent nouveau, attendus à 1,0 milliard de francs, n’ont atteint que 603,1 millions après s’être hissés à 1,12 milliard un an plus tôt.
Les avoirs de la clientèle ont par contre progressé de 1,5% à 10,7 milliards de francs.
La somme du bilan s’est fixée à 12,6 milliards (-1,4% sur six mois). Le ratio de fonds propres durs a connu une nette péjoration, perdant 3,1 points de pourcentage à 22,6%.
La direction n’a pas formulé de prévision chiffrée pour la suite de l’exercice, se contentant d’indiquer s’attendre à «une poursuite de la croissance au deuxième semestre».