Valartis de retour en zone bénéficiaire

AWP

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Le bénéfice net s’est inscrit à 5,9 millions de francs, à comparer à une perte nette de 10,7 millions de francs un an plus tôt.

Valartis a enregistré l’année dernière un rebond de ses activités qui, couplé à une réduction des coûts et à de meilleures conditions de marché, a permis au prestataire de services financiers de retrouver les chiffres noirs. Très exposé à la Russie, le groupe zougois assure ne pas avoir à prendre des mesures immédiates.

Le bénéfice net s’est inscrit à 5,9 millions de francs, à comparer à une perte nette de 10,7 millions de francs un an plus tôt, indique Valartis mardi. Le résultat avant impôts a atteint 6,2 millions, contre -8,2 millions précédemment.

Dans son communiqué, le groupe - actif notamment dans les placements immobiliers - attribue la reprise des affaires à la réalisation de plusieurs transactions et projets, qui ont fait bondir les revenus de services de gestion de 8% à 5,8 millions de francs. Les recettes tirées des sociétés affiliées ont été multipliées par cinq à 3,5 millions, à la faveur notamment de la bonne année réalisée par l’établissement genevois Banque Cramer.

Le chiffre d’affaires global s’est étoffé de plus d’un tiers à 12,2 millions de francs, alors que les charges ont été allégées de 5,4% à 9,5 millions. Le résultat avant intérêts et impôts (Ebit) a été plus que doublé à 3,5 millions.

Concernant la Russie, Valartis rappelle les indications fournies à mi-mars, à savoir sa participation de 63% dans la filiale ENR Russia, une société d’investissement basée à Genève. Cette dernière a dégagé en 2021 un bénéfice net de 3,3 millions de francs, après avoir essuyé une perte de 5,7 millions l’année précédente.

Depuis le début de la guerre et l’introduction de sanctions à l’encontre d’individus et de sociétés russes, ENR poursuit ses activités à un niveau similaire que celui prévalant avant l’invasion de l’Ukraine, à en croire Valartis. Dans un communiqué distinct, l’entreprise genevoise affirme examiner des solutions visant à limiter l’impact des fluctuations de change et du «contrôle des capitaux».

Valartis assure pour sa part qu’aucune mesure corrective d’ampleur n’est nécessaire concernant ses activités en Russie. Le bilan du groupe présente une exposition de 30% à la Russie, selon les indications fournies à mi-mars.

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