UniCredit double son bénéfice net au deuxième trimestre

AWP

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Le chiffre d’affaires a progressé de 5,5% à 4,39 milliards d’euros, dépassant les attentes des analystes qui avaient misé sur 4,25 milliards d’euros.

La deuxième banque italienne UniCredit a vu son bénéfice net plus que doubler à 1,03 milliard d’euros (1,1 milliard de francs) au deuxième trimestre, tiré notamment par une forte hausse des commissions.

Ce résultat, publié vendredi, est largement supérieur au consensus des analystes fourni par la banque, qui tablait sur un bénéfice de 736 millions d’euros.

Le chiffre d’affaires a progressé de 5,5% à 4,39 milliards d’euros, dépassant là aussi les attentes des analystes qui avaient misé sur 4,25 milliards d’euros.

Ces recettes ont été obtenues grâce à une «robuste performance commerciale» conjuguée à «une rentabilité solide», au moment où «les économies ont commencé à s’ouvrir lentement au cours du trimestre», après une longue période de confinement due à la pandémie de coronavirus, a commenté UniCredit.

Les commissions ont bondi de 21,4% à 1,67 milliard d’euros. A l’inverse, le revenu net d’intérêts a cédé 8% à 2,2 milliards d’euros en raison de la baisse des taux sur les marchés et de la faible demande de crédit.

Sur l’ensemble de l’année 2020, UniCredit avait essuyé une perte nette de 2,78 milliards d’euros, dont 1,17 milliard d’euros au quatrième trimestre, due aux effets de la pandémie.

Ces résultats annuels ont été les derniers présentés par l’ancien PDG Jean-Pierre Mustier, démissionnaire en raison de divergences avec le conseil d’administration sur la stratégie à suivre en matière de fusions et acquisitions.

Son successeur, le banquier Andrea Orcel, 58 ans, qui a pris les rênes d’UniCredit à la mi-avril, a annoncé jeudi soir avoir entamé des négociations exclusives avec l’Etat italien sur le rachat d’une participation dans Banca Monte dei Paschi di Siena (BMPS), qui a bénéficié d’un sauvetage public en 2017.

Patron de la banque d’investissement d’UBS de 2014 à 2018, Andrea Orcel avait auparavant travaillé pendant 20 ans dans le secteur des fusions et acquisitions de Bank of America Merrill Lynch.

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