UniCredit: bénéfice trimestriel en hausse de 55,6%, supérieur aux attentes

AWP

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La deuxième banque italienne UniCredit a vu son bénéfice net grimper de 55,6% à 1,06 milliard d’euros (1,13 milliard de francs) au troisième trimestre.

La deuxième banque italienne UniCredit, qui vient d’annoncer l’échec de ses négociations avec l’Etat sur le rachat de Banca Monte dei Paschi di Siena (BMPS), a vu son bénéfice net grimper de 55,6% à 1,06 milliard d’euros (1,13 milliard de francs) au troisième trimestre.

Tiré par une forte hausse des commissions, ce résultat, publié jeudi, est largement supérieur au consensus des analystes fourni par la banque, qui tablait sur un bénéfice de 838 millions d’euros.

UniCredit était revenue dans le vert au premier trimestre, après avoir essuyé une perte nette abyssale de 2,78 milliards d’euros en 2020, dans un contexte économique chahuté par la pandémie de coronavirus.

Le chiffre d’affaires s’est accru de 1,9% à 4,43 milliards d’euros au troisième trimestre, dépassant là aussi les attentes des analystes qui avaient misé sur 4,25 milliards d’euros.

Les commissions ont progressé de 12,5% à 1,65 milliard d’euros. A l’inverse, le revenu net d’intérêts a cédé 1,4% à 2,27 milliards d’euros en raison de la baisse des taux d’intérêt sur les marchés.

Le ratio de fonds propres (CET1) de la banque, indice très suivi par les analystes car il mesure la capacité à faire face à des crises, s’est établi à 15,5% fin septembre.

Des discussions entre le gouvernement italien et UniCredit avaient été engagées en juillet dernier, alors que Rome cherchait à trouver preneur pour la part de 64% qu’il détient dans BMPS.

La plus vieille banque du monde, considérée comme le maillon faible du système bancaire italien, avait bénéficié d’une recapitalisation de 5,4 milliards d’euros de la part de l’Etat en 2017.

L’ancien gouvernement dirigé par Giuseppe Conte avait approché UniCredit dès l’an dernier en vue d’une acquisition de ses parts, mais s’était heurté aux réticences de l’ancien patron Jean-Pierre Mustier.

Le nouveau dirigeant Andrea Orcel, qui a pris les rênes d’UniCredit en avril, avait accepté d’ouvrir les négociations.

L’échec des négociations, annoncé dimanche, serait dû notamment au montant de fonds publics exigé par UniCredit pour reprendre BMPS, soit entre 7 et 8 milliards d’euros, selon la presse italienne.

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