UBS supprime une vingtaine de postes au Tessin

AWP

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La possibilité de partir en retraite anticipée a été offert aux collaborateurs les plus âgés, alors que pour les autres, un plan social d’une durée maximale d’un an a été mis en place.

Le groupe bancaire UBS s’apprête à supprimer une vingtaine de postes dans ses succursales de Lugano et Chiasso. Selon des informations relayées lundi soir par les médias tessinois, toutes étaient en charge du marché italien, en proie à des conditions difficiles depuis déjà un certain temps.

«Ce sont des décisions très difficiles à prendre», s’est défendu dans les colonnes de La Regione Luca Pedrotti, responsable du numéro un bancaire helvétique pour la Suisse italienne. «Mais nous avons également la responsabilité d’assurer les autres postes de travail sur le long terme», a-t-il ajouté.

La possibilité de partir en retraite anticipée a été offert aux collaborateurs les plus âgés, alors que pour les autres, un plan social d’une durée maximale d’un an a été mis en place, notamment «pour trouver des solutions de transfert internes», même s’il est «évident que tous ne pourront pas être replacés à l’intérieur d’UBS», admet le dirigeant.

«Il était nécessaire de trouver une meilleure gestion des coûts, étant donné également l’évolution des rapports avec le marché italien, avec lequel l’interaction est compliquée», a expliqué M. Pedrotti, signalant en outre la forte pression qui pèse sur les marges.

Sollicité par le quotidien tessinois, Franco Citterio, directeur de l’Association bancaire tessinoise (ABT) ne se montre guère surpris, au vu de la stagnation du marché transalpin. A cela s’ajoute les difficultés liées à l’accès au marché, «très limité et qui ne permet pas à nos conseillers de circuler librement», et ce pour toute la place financière tessinoise.

Reconnaissant que l’Italie reste un marché de référence, le patron de la faîtière dit vouloir «favoriser les banques qui peuvent opérer depuis la Suisse auprès de la clientèle transalpine. Et à cet égard, l’obligation de disposer d’une succursale sur le territoire imposée par la législation italienne, «n’est sûrement pas une solution», selon lui.

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