Le résultat avant intérêts et impôts du groupe genevois de logiciels bancaires bondit à 59,8 millions de dollars, soit une avancée de 46% par rapport à la même période un an plus tôt.
Le développeur de logiciels bancaires a dévoilé mardi après la clôture boursière des résultats en hausse pour le troisième trimestre. Les recettes ont progressé et la marge opérationnelle a été améliorée. La direction a confirmé les objectifs à moyen terme, soit d’ici 2025.
De juillet à septembre, le groupe genevois a enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 11% sur un an à 236,7 millions de dollars (soit environ 211,6 millions en francs), rapporte un communiqué. A taux de change constants, la croissance atteint 10%.
Le résultat avant intérêts et impôts (Ebit) a bondi à 59,8 millions de dollars, soit une avancée de 46% par rapport à la même période un an plus tôt. La marge afférente a gagné 6 points de pourcentage, à 25,2%.
Le bénéfice par action (BPA), exprimé en dollars, s’est étoffé de pas loin de deux tiers à 61 cents, selon des chiffres préliminaires.
Ces résultats sont supérieurs aux attentes du consensus AWP, alors que les analystes tablaient en moyenne sur un chiffre d’affaires de 230,4 millions de dollars et un Ebit de 53,0 millions.
«Nos performances ont été conformes à nos objectifs avec un développement du pipeline positif, explique le directeur financier Takis Spiliopoulos, à l’agence AWP par téléphone. «Les ventes ont progressé en Europe, et celles dans les Amériques affichent de solides performances.»
«Les efforts à faire dans la transformation numérique des banques ne peuvent pas être repoussés éternellement. Nous faisons près de 1 milliard de revenus provenant de ce besoin des établissements bancaires, pour moderniser leurs infrastructures, détaille le directeur financier en citant les investissements dans les produits, le cloud, ou encore le marketing.
Concernant le secteur à plus large échelle, «jusqu’à présent, nous n’avons pas constaté d’impact de la situation au Moyen-Orient», note M. Spiliopoulos.
Pour 2023, la direction de Temenos a relevé ses objectifs pour l’Ebit et le bénéfice par action. Le directeur financier s’attend à un environnement plus stable au cours du dernier trimestre de l’année et confirme les objectifs à moyen terme.
Concernant la nomination d’un directeur général, Temenos explique vouloir «prendre son temps pour choisir le meilleur candidat possible.» C’est Andreas Andreades qui assure l’intérim depuis le départ de Max Chuard en janvier dernier.