Swiss Re propose Jacques de Vaucleroy à la présidence

AWP

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La candidature du vice-président actuel, Jacques de Vaucleroy, sera proposée lors de l’assemblée générale d’avril 2024.

Swiss Re a trouvé un successeur à son président sortant Sergio Ermotti, qui a quitté le réassureur le 30 avril pour retrouver UBS. La candidature du vice-président actuel, Jacques de Vaucleroy, sera proposée lors de l’assemblée générale d’avril 2024.

Le Belge, qui assure déjà l’intérim à la tête du conseil d’administration de Swiss Re, est apparu au cours du processus de recrutement comme le «successeur préféré» du conseil d’administration, selon le communiqué paru mercredi.

Jacques de Vaucleroy dispose de «savoirs approfondis, d’une expérience exceptionnelle dans l’industrie et d’une connaissance complète de Swiss Re», a assuré Jörg Reinhardt, en charge des nominations et par ailleurs président de Novartis, cité dans le document.

M. de Vaucleroy a de son côté souligné que le réassureur zurichois «va continuer à être pleinement déterminé à exécuter sa stratégie et à atteindre ses objectifs financiers». Celui qui a rejoint le conseil d’administration de Swiss Re en 2017 a mis en avant «la très forte position de capital» et son «organisation simplifiée et agile».

Il continuera d’assurer l’intérim jusqu’à la réunion des actionnaires de l’an prochain et se retirera de la «plupart» de ses mandats externes. Il va renoncer aussi à la présidence de Swiss Re Europe et Swiss Re International, quand un successeur sera choisi.

Jacques de Vaucleroy a fait partie du comité de direction de l’assureur français Axa de 2010 à 2016, après avoir passé 24 ans dans le groupe bancaire néerlandais ING.

Fin avril, il a été chargé d’assurer l’intérim de la présidence du conseil d’administration de Swiss Re, suite au retour de l’ex-patron d’UBS, Sergio Ermotti, à la tête de la banque aux trois clés pour pouvoir se concentrer sur l’intégration de Credit Suisse dans UBS.

Vontobel regarde cette annonce de manière neutre. M. de Vaucleroy n’est pas connu du grand public, ce qui n’est pas forcément un mauvais point. Pour l’analyste Simon Foessmeier, il est «important qu’il continue le processus engagé sous M. Ermotti», par exemple la simplification de la rémunération de la direction et un meilleur alignement sur les actionnaires. Il recommande toujours d’acheter le titre du réassureur.

Vers 9h20, le titre prenait 0,7% à 89,80 francs, en tête d’un SMI tout juste sous la ligne de flottaison (-0,03%).

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