Le pétrole avance à la veille de l’Opep+

AWP

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A la mi-journée, le Brent progresse de 0,63% à 75,23 dollars et le WTI gagne 1,08%, à 73,77 dollars.

Les prix du pétrole progressaient mercredi à la veille du sommet de l’Opep+, portés par une demande toujours solide et la perspective de voir diminuer les stocks de brut aux Etats-Unis.

Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, dont c’est le dernier jour de cotation, valait 75,23 dollars à Londres, en hausse de 0,63% par rapport à la clôture de la veille.

A New York, le baril de WTI pour le même mois gagnait 1,08%, à 73,77 dollars.

«La demande actuelle de pétrole reste forte et l’offre contenue», rappelle Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank, une équation qui maintient les cours du brut à un niveau élevé.

Ces derniers ont d’ailleurs atteints lundi de nouveaux plus hauts: le Brent et le WTI ont touché 76,60 dollars et 74,45 dollars, une première depuis le mois d’octobre 2018.

Les investisseurs attendent maintenant la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés via l’accord Opep+ quant au niveau de production au mois d’août, rendue à l’issue d’un sommet ministériel par visioconférence prévu jeudi.

«Il semble qu’il n’y ait pas d’accord entre les deux principales nations de l’alliance, la Russie et l’Arabie saoudite, sur l’opportunité d’augmenter encore la production en août, et si oui, de combien», souligne Eugen Weinberg, de Commerzbank.

Les investisseurs prendront connaissance d’ici là de l’état des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis, un indicateur important pour la demande du premier consommateur mondial.

Les chiffres hebdomadaires de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) sont attendus mercredi en début de séance américaine.

Le marché table sur une baisse de 3,85 millions de barils pour la semaine passée, selon la médiane d’analystes interrogés par l’agence Bloomberg.

Mardi, la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, l’American Petroleum Institute (API), aux chiffres cependant jugés moins fiables, a rendu compte d’une baisse plus forte encore, de 8,15 millions de barils.

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