Russie: Société Générale dit pouvoir résister à une perte de contrôle de Rosbank

AWP

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Société Générale indique être «tout à fait en mesure d’absorber les conséquences d’un éventuel scénario extrême qui affecterait les droits de propriété sur ses actifs bancaires en Russie».

La banque française Société Générale a assuré jeudi être capable de résister à une éventuelle perte de contrôle de sa filiale russe Rosbank, selon un communiqué.

Société Générale indique être «tout à fait en mesure d’absorber les conséquences d’un éventuel scénario extrême qui affecterait les droits de propriété sur ses actifs bancaires en Russie».

Le groupe est présent en Russie via sa filiale Rosbank dont les activités ont représenté en 2021 2,8% de son produit net bancaire total (équivalent du chiffre d’affaires) et 2,7% du résultat net.

En Russie, la banque au logo rouge et noir pèse «18,6 milliards d’euros au 31 décembre 2021, dont 15,4 milliards (soit 83%) comptabilisés dans sa filiale Rosbank», a précisé la Société Générale.

Cette banque de détail, basée à Moscou, revendique sur son site 5 millions de clients particuliers, 78.000 clients dans les TPE et PME et 9.000 clients dans les grandes entreprises.

Poids lourd du marché bancaire russe, elle est considérée comme un établissement systémique par la Banque centrale russe.

Dans le détail, «les encours auprès de la clientèle de particuliers représentent environ 41%» de l’exposition de Société Générale en Russie, et les entreprises «environ 31%».

Société Générale a précisé détenir des titres de dette publique russe pour «3,7 milliards d’euros, dont environ 1,2 milliard d’euros sous forme de titres d’Etat».

En Ukraine, la banque française est en revanche très peu exposée, avec «moins de 80 millions d’euros au 31 décembre 2021, principalement au travers de sa filiale ALD dont l’activité est concentrée sur une clientèle d’entreprises internationales.»

 

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