Premier semestre difficile pour la Banque cantonale de Schwytz

AWP

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A l’instar des autres établissements, les baisses de taux d’intérêts ont plombé le résultat de l’activité de crédit, dont les volumes ont pourtant progressé.

L’activité de la Banque cantonale de Schwytz (SZKB) a pâti au premier semestre des baisses de taux d’intérêt qui ont plombé le résultat de l’activité de crédit, dont les volumes ont pourtant progressé. La croissance des revenus de commissions et des opérations de négoce n’a pas empêché un fort repli des résultats.

Couvrant près des deux tiers des recettes, les opérations d’intérêt ont vu leur résultat net chuter de 11,9% sur un an à 94,7 millions de francs. La rémunération des prêts basés sur le taux Saron a réagi nettement plus rapidement aux réductions des taux directeurs que les dépôts à terme de la clientèle, indique vendredi la banque de Suisse centrale. Celle-ci a dû adapter ses conditions, ce qui a affecté sa marge d’intérêt.

Le produit d’exploitation s’est affaissé de 6,4% à 150,0 millions, malgré une progression de 6,0% des recettes de commissions à 30,7 millions et de 2,9% de celles de l’activité de négoce.

Les dépenses ont gonflé à 66,7 millions (+7,1%), ce qui a fait chuter le résultat opérationnel de 17% à 77,3 millions. Le bénéfice net s’est étiolé de 8,5% à 39,1 millions, l’établissement schwytzois ayant constitué moins de réserves pour risques bancaires généraux (-24,3% à 38,2 millions) qu’au premier semestre 2023.

Au terme de la période sous revue, les dépôts à la clientèle affichaient 15,15 milliards de francs, ce qui représente un recul de 1,2% par rapport à fin décembre. Les volumes hypothécaires ont pris 2,9% à 17,11 milliards. La somme au bilan a égaré 1,8% à 22,72 milliards.

Dans ses activités de gestion, la SZKB a enregistré des entrées nettes d’argent de 381,4 millions de francs et profité d’un effet marché positif de 775,4 millions. La masse sous gestion a progressé de 1,16 milliard à 11,2 milliards.

La direction table sur une évolution des affaires positive au deuxième semestre, où le résultat opérationnel devrait rester stable en comparaison annuelle.

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