La Banque cantonale de Bâle (BKB) a étoffé son bénéfice net de 6,3% sur un an au premier semestre, à 80,3 millions de francs, non sans avoir souffert des deux baisses de taux d’intérêt appliquées par la Banque nationale suisse (BNS). La rattrapage est attribuable en première ligne à une moindre constitution de réserves pour risques bancaires généraux que sur la période de comparaison.
Le résultat net des activités sur intérêts s’est étiolé de 3,9% à 221,1 millions de francs et celui du négoce de 18,7% à 28,9 millions. Le résultat des activités sur commissions a toutefois grappillé 1,1% pour atteindre 68,3 millions, énumère le compte-rendu à mi-parcours diffusé jeudi.
Le produit d’exploitation s’est au final contracté de 4,1% à 323,3 millions. Les charges d’exploitation, elles, ont enflé de 7,5% à 179,5 millions. Le résultat d’exploitation a conséquemment chu de 15,0% à 132,5 millions.
Le ratio coûts-revenus s’est péjoré de près de cinq points de pourcentage, à 55,2%. L’établissement a ainsi dépensé pratiquement cinq centimes de plus pour chaque franc gagné.
La constitution de réserves pour risques bancaires généraux à hauteur de 45,7 millions, contre 72,0 millions un an plus tôt, a permis de biffer toute trace de ce recul au niveau du bénéfice net.
La somme au bilan s’est enrobée de 2,2% à 53,86 milliards de francs entre fin décembre et fin juin. Le volume de prêts a enflé de près de 600 millions pour atteindre 36,90 milliards, pour l’essentiel sous la forme de créances hypothécaires (33,52 milliards). Les dépôts de la clientèle ont de leur côté progressé de quelque 440 millions à 28,71 milliards.
Le groupe n’exclut pas une progression de ses revenus en glissement séquentiel sur la seconde moitié de l’exercice, mais conditionne cette perspective à l’évolution des taux d’intérêt.
A la mi-journée, le bon de participation BKB s’appréciait de 0,9% à 65,80 francs, dans un SPI en petite baisse de 0,05%.