«2019 a été une nouvelle année couronnée de succès avec des résultats records», s’est félicité Oliver Bäte, le président du groupe.
Le géant allemand de l’assurance Allianz a dégagé en 2019 un bénéfice net en hausse de 6% sur un an à 7,9 milliards d’euros (8,4 milliards de francs), malgré un recul de la performance dans l’assurance dommage, a-t-il annoncé vendredi.
Les analystes interrogés par Factset tablaient sur un bénéfice de 7,8 milliards d’euros. Le bénéfice d’exploitation de 11,9 milliards d’euros est lui supérieur aux attentes, et il est tablé pour 2020 sur une performance opérationnelle de 12 milliards d’euros, à plus ou moins 500 millions d’euros près, sauf évènements imprévus.
L’an dernier, le chiffre d’affaires du premier assureur européen (devant le français Axa) a augmenté de près de 8% à 142,4 milliards d’euros.
Côté résultat opérationnel, il a reculé de 12% sur un an dans l’assurance dommage, à 5,05 milliards d’euros, en raison d’une mauvaise année pour la branche AGCS couvrant les risques industriels.
L’assureur l’explique par la réévaluation de la couverture de dossiers qui ont des remboursements encore pendants, tandis que les prix des polices s’y rapportant étaient peu élevés jusqu’à 2018.
Les pertes liées à de grosses catastrophes naturelles, notamment les typhons Hagibis et Faxai au Japon ainsi que l’ouragan Dorian aux Etats-Unis, se sont élevées en tout à 771 millions d’euros, contre 934 millions un an plus tôt.
Les deux autres branches du groupe, santé-vie et gestion d’actifs, ont elles amélioré leurs contributions annuelles grâce à des afflux de fonds et de meilleurs produits de placements.
«2019 a été une nouvelle année couronnée de succès avec des résultats records», s’est félicité Oliver Bäte, le président du groupe, dans un communiqué.
Pour l’exercice 2019, le groupe propose de verser à ses actionnaires un dividende de 9,60 euros par titre, en hausse pour la septième année consécutive.
Le groupe a par ailleurs annoncé jeudi soir qu’il allait lancer cette année un nouveau programme de rachat d’actions à hauteur d’1,5 milliard d’euros qui s’étalera de mars à décembre.
Il fait suite à un précédent programme identique en 2019 et à celui mené en 2018 pour un montant de 3 milliards d’euros, les actions ramassées ayant vocation à être supprimées, ce qui permet de soutenir le cours de Bourse.