De juillet à septembre, le bénéfice net part du groupe a atteint 1,95 milliard d’euros, en légère hausse de 0,6% sur un an.
Le géant allemand de l’assurance Allianz a dégagé un bénéfice net stable au troisième trimestre, malgré un recul dans sa division dommages, et a précisé vers le haut son objectif de bénéfice opérationnel pour l’année.
De juillet à septembre, le bénéfice net part du groupe a atteint 1,95 milliard d’euros (2,1 milliards de francs), en légère hausse de 0,6% sur un an, a-t-il indiqué dans un communiqué vendredi.
Le groupe vise désormais sur l’année un bénéfice opérationnel annuel dans le haut de la fourchette fixée en début d’année entre 11 et 12 milliards d’euros autour de la valeur pivot de 11,5 milliards d’euros, en fonction des événements, crises ou catastrophes naturelles.
L’assureur a déjoué le pronostic des analystes interrogés par Factset qui s’attendaient en moyenne à un bénéfice de 1,85 milliard d’euros sur le trimestre écoulé.
Le chiffre d’affaires global affiche lui une hausse de 8,1% à 33,4 milliards d’euros, tiré en particulier par les recettes dans la branche vie et santé.
Le bénéfice opérationnel, qui mesure la performance de l’activité, a très légèrement reculé (-0,1%) à 2,98 milliards d’euros.
Les divisions santé, vie et gestion d’actif ont vu leur rentabilité augmenter, mais la branche phare, l’assurance dommages, a vu sa contribution se contracter de 10% sur un an, à 1,3 milliard d’euros. Cela principalement en raison de pertes sur la liquidation sur des dossiers de sinistres liés à l’an dernier, explique l’assureur.
Du fait de remboursements liés notamment à des catastrophes naturelles, le ratio combiné, un indicateur clé qui rapporte le montant des primes encaissées aux remboursements effectués, s’est dégradé de 1,2 point sur le trimestre écoulé, à 94,3%, tout en restant proche de la valeur cible de 94,0% sur l’année.
«Allianz a encore une fois livré des résultats très solides en des temps difficiles», a déclaré Oliver Bäte, le patron d’Allianz, cité dans un communiqué.
Le groupe est prêt à atteindre «la moitié supérieure de la prévision de résultat opérationnel malgré une augmentation significative des défis externes», a-t-il ajouté.
Le matelas de fonds propres prudentiels de l’assureur, destiné à le couvrir contre la survenance de chocs, s’est réduit à fin juin à 202%, contre 229% à la fin 2018, mais en demeurant bien au-delà de ce qu’exige la réglementation Solvency II.