Les revenus brut d’assurance, nouvel équivalent du chiffre d’affaires après un changement de normes comptables pour le secteur intervenu au 1er janvier, ont progressé de 1,5% sur un an au second trimestre, à 3,93 milliards d’euros.
Le réassureur français Scor est repassé dans le vert au deuxième trimestre avec un bénéfice net de 192 millions d’euros, contre une perte nette d’environ 240 millions d’euros l’année dernière à la même période, selon les chiffres publiés jeudi par le groupe.
Les revenus brut d’assurance, nouvel équivalent du chiffre d’affaires après un changement de normes comptables pour le secteur intervenu au 1er janvier, ont progressé de 1,5% sur un an au second trimestre, à 3,93 milliards d’euros. Scor, dont l’activité consiste à assurer les assureurs, notamment face aux grands risques, avait été plombé l’année dernière à cause de sa division dommages, qui représente près de la moitié de son activité.
Alors que l’année 2022 avait été marquée par une série de catastrophes naturelles pour le groupe, ce n’est pour l’instant pas le cas en 2023. Le ratio combiné, indicateur clé qui rapporte le montant des primes encaissées aux décaissements effectués, s’est élevé à 88,5% entre avril et juin, contre 113,1% il y a un an, pénalisé alors par des sécheresses au Brésil et des dossiers d’agressions aux Etats-Unis au début des années 1980, lorsque Scor réassurait des diocèses.
Un ratio supérieur à 100% signifie que l’entreprise perd de l’argent et que l’activité n’est pas rentable. De plus, «les conditions de marché demeurent favorables pour les réassureurs, tant sur le plan tarifaire que sur les termes et conditions contractuels», précise Scor dans son communiqué. En juin et juillet, les tarifs des contrats renouvelés ont en moyenne augmenté de 9%.
En réassurance vie, le bénéfice net a doublé, passant de 69 millions d’euros au deuxième trimestre 2022 à 140 millions sur la même période cette année, notamment grâce à «la baisse significative des sinistres attendus liés à la pandémie de Covid-19», tandis que le rendement des investissements financiers du groupe a progressé à 3%, à la faveur de la remontée des taux.