Lazard: recul de 32% du bénéfice net en 2022

AWP

1 minute de lecture

«Les activités de Lazard ont prouvé leur résilience dans un environnement macroéconomique et de marchés de capitaux difficile en 2022», déclare le PDG Kenneth Jacobs.

La banque d’affaires franco-américaine Lazard a publié jeudi un bénéfice net en baisse de 32% l’an passé en raison d’une année moins favorable sur les marchés après un cru 2021 record.

Le profit du groupe est tombé à 358 millions de dollars (326 millions d’euros) l’an passé, selon un communiqué.

Le chiffre d’affaires a, pour sa part, baissé de 12%, à 2,77 milliards de dollars.

«Les activités de Lazard ont prouvé leur résilience dans un environnement macroéconomique et de marchés de capitaux difficile en 2022», a déclaré le PDG Kenneth Jacobs, cité dans un communiqué.

Sur le conseil financier, son activité phare, la banque a réalisé un chiffre d’affaires de 1,65 milliard, «le second plus important dans l’histoire de l’entreprise» (-7% par rapport à 2021), souligne le communiqué. En revanche, sur le quatrième trimestre, la baisse s’est accélérée puisque le chiffre d’affaires était en baisse de 34% sur un an, à 404 millions de dollars.

L’activité de conseil est une activité par essence volatile, avec des périodes plus ou moins porteuses pour les fusions-acquisitions. Le resserrement des conditions financières et l’incertitude géopolitique ont mis un coup de frein aux velléités des sociétés.

En fin d’année dernière, la banque a notamment participé au rachat par le dératiseur Rentokil de son rival Terminix, pour un total de 7,5 milliards de dollars, précise le communiqué.

L’autre métier principal de Lazard, la gestion d’actifs, a généré un chiffre d’affaires de 1,1 milliard de dollars l’an dernier, en baisse de 17% par rapport à 2021.

Au 31 décembre, Lazard gérait 216 milliards de dollars d’actifs, soit 21% de moins qu’il y a un an auparavant.

2022 a été une mauvaise année pour les marchés financiers, notamment du fait de la hausse des taux directeurs des banques centrales pour tenter de juguler l’inflation.

A lire aussi...