Le groupe Mobilière a enregistré un bénéfice en hausse de 2,5% sur un an. L’assureur bernois veut également créer une centaine de nouveaux emplois.
Le groupe Mobilière a enregistré au premier semestre un bénéfice net en hausse de 2,5% sur un an à 264,7 millions de francs. L’assureur bernois veut également créer une centaine de nouveaux emplois et investir 250 millions de francs dans la transition numérique, a-t-il annoncé jeudi.
Le volume total des primes a grimpé de 1,4% au premier semestre, et même de 4,6% dans les affaires non-vie, pour s’établir à 2,6 milliards de francs. Fin juin, le volume des primes dans l’assurance dommages et accident s’est établi à 2,2 milliards.
«Cette évolution montre clairement que la Mobilière a réussi à renforcer encore davantage sa position déjà solide sur le marché. Comme ce fut le cas lors de l’exercice précédent, les nouvelles affaires ont été le principal vecteur de croissance», a indiqué le groupe, pour qui tous les secteurs d’affaires stratégiques ont contribué à la hausse du volume des primes.
Dans le segment des particuliers, ce sont avant tout les assurances ménage qui ont fortement progressé par rapport à 2017. La croissance des assurances véhicules à moteur a, elle, ralenti sous l’effet de la concurrence qui règne dans le secteur Mobilité.
En revanche, le volume des primes dans le secteur vie a diminué au total de 10,7% pour s’établir à 485,7 millions de francs. La Mobilière explique ce résultat par l’évolution observée dans la prévoyance professionnelle.
Concernant les placements, la crainte d’un conflit commercial et la progression de l’inflation ont créé des turbulences, indique le communiqué du groupe bernois. À cela s’ajoute la dépréciation de l’or par rapport à l’exercice précédent. Mais la Mobilière se réjouit que les actifs immobilisés ont augmenté de 2,3% pour atteindre 18,6 milliards.
L’assureur veut créer quelque 150 nouveaux postes pour développer les nouvelles technologies, en matière de logiciels et de données, d’ici à fin 2019. Il compte aussi investir un montant de 250 millions de francs sur les cinq prochaines années, afin d’accélérer sa transition numérique.