La banque cantonale du Jura progresse en 2024

AWP

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De janvier à décembre, la BCJ a enregistré un résultat d’exploitation en hausse de 1,6% à 31,7 millions de francs. Le bénéfice net a atteint 13,5 millions, soit 1,8% de plus.

La Banque cantonale du Jura (BCJ) a vu ses résultats augmenter au cours de son exercice 2024. Le conseil d’administration pourra proposer à ses actionnaires un dividende total inchangé de 6,75 millions de francs. L’établissement entend gérer au mieux la baisse des taux d’intérêts et soutenir ses entreprises clientes compte tenu de la conjoncture économique.

De janvier à décembre, la BCJ a enregistré un résultat d’exploitation en hausse de 1,6% à 31,7 millions de francs. Le bénéfice net a atteint 13,5 millions, soit 1,8% de plus, rapporte un communiqué paru mardi.  

Les opérations d’intérêt ont rapporté 50,7 millions, prenant 0,6% sur un an. Les opérations de commissions et services ont fait de même à 10,9 millions, soit 8,4% de plus. Enfin, les opérations de négoce ont rapporté 8 millions, en hausse de 10,7%.

Les charges d’exploitation ont pesé plus lourd de 2,9%, avoisinant les 35,5 millions.

La somme au bilan est de 4,39 milliards, soit 2,3% de plus grâce à une solide croissance des prêts hypothécaires à 3,1 milliards, en augmentation de 5,3%. Les dépôts de la clientèle ont suivi la même courbe avec 3,5% de plus à 2,6 milliards.  

Pour 2025, les résultats de l’exercice en cours sont attendus à la baisse par rapport à 2024. La politique de recrutement ou de gestion des succursales n’a pas été précisée.

«La Banque nationale suisse (BNS) a changé de cap après une période de resserrement de sa politique monétaire, période qui aura été somme toute brève. Le spectre du taux 0%, ou même négatif, dans 12 à 18 mois est concevable», explique la porte-parole à l’agence de presse AWP.

La banque se retrouve donc à nouveau dans «un contexte que nous pensions avoir pu mettre derrière nous et qui nous demandera une vigilance particulière dans la gestion de notre financement», estime-t-elle. «Ajoutons à cela les incertitudes géopolitiques et un vraisemblable ralentissement de la conjoncture économique. L’élection de Donald Trump aux Etats-Unis intensifiera vraisemblablement cette tendance.»

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