«Nos excellents résultats du premier trimestre prouvent que notre stratégie fonctionne», a déclaré le PDG du groupe Noel Quinn, soulignant que les «bénéfices étaient répartis entre nos principales zones géographiques».
Le groupe bancaire HSBC a annoncé mardi un bond de son bénéfice net part du groupe de 274,8% sur un an au premier trimestre 2023.
De janvier à mars, le bénéfice net d’HSBC a atteint 10,327 milliards de dollars, contre 2,755 milliards sur la même période en 2022.
Sur la même période, le groupe a déclaré que ses bénéfices avant impôts avaient augmenté de 210,9% en glissement annuel, passant de 4,144 milliards à 12,886 milliards, selon le bilan financier du groupe.
«Nos excellents résultats du premier trimestre prouvent une fois de plus que notre stratégie fonctionne», a déclaré le PDG du groupe Noel Quinn dans un communiqué, soulignant que les «bénéfices étaient répartis entre nos principales zones géographiques».
La vente des activités de banque de détail en France à My Money Group, contrôlé par le fonds américain Cerberus, est désormais «moins certaine», affirme le groupe.
«Cela est dû à une hausse inattendue des taux d’intérêt en France, qui augmentera le montant du capital requis par l’acheteur à la fin de la transaction», précise-t-il encore.
La pression monte sur HSBC depuis que son principal actionnaire, l’assureur chinois Ping An, a demandé à la banque de scinder ses activités asiatiques, dans le cadre d’une «restructuration stratégique» visant à dégager de la valeur pour les actionnaires.
Le géant bancaire, qui fait l’essentiel de ses profits en Asie, a appelé ses actionnaires à «voter contre les résolutions» allant dans le sens du projet de Ping An lors de l’assemblée générale du 5 mai.
La proposition a cependant fait des adeptes parmi les investisseurs de détail à Hong Kong, certains exprimant leur frustration face à l’annulation des dividendes par la banque pendant la pandémie.
Dans une rare prise de parole publique, l’assureur chinois a estimé que HSBC était à la traîne de la concurrence internationale et que la récente amélioration de ses performances n’était liée qu’à la hausse des taux d’intérêt, qui a désormais atteint son pic.
Ping An a également invoqué la détérioration des relations entre les États-Unis et la Chine pour justifier la restructuration.
HSBC a toutefois estimé que cette proposition ne permettrait pas «de dégager plus de valeur pour les actionnaires. Au contraire, l’impact serait négatif».