D’après l’agence PA, la banque se justifie en indiquant avoir subi une baisse de fréquentation de ces agences ces cinq dernières années.
Le géant bancaire HSBC veut fermer 114 agences au Royaume-Uni à compter d’avril, soit un quart environ de ses agences dans le pays, avec environ 100 emplois menacés.
D’après l’agence PA mercredi, la banque se justifie en indiquant avoir subi une baisse de fréquentation de ces agences ces cinq dernières années, particulièrement depuis la pandémie, quand le recours à la banque en ligne s’est accéléré.
HSBC dit espérer pouvoir redéployer l’essentiel des employés vers d’autres agences et d’autres rôles, mais quelque 100 personnes pourraient malgré tout perdre leur emploi, d’après PA.
Après les fermetures, il restera 327 agences de la banque au Royaume-Uni.
Le géant bancaire développe un réseau alternatif de «hubs» bancaires, des bureaux installés dans les agences d’autres institutions, comme la poste par exemple, ou des points de services bancaires tournants partagés par plusieurs enseignes à tour de rôle.
«La décision de fermer une agence n’est jamais prise à la légère, particulièrement si nous sommes les dernières dans une zone particulière», remarque la banque, citée par PA.
Le Royaume-Uni fait l’objet de fermetures massives d’agences à travers le pays, au point où certaines régions sont dorénavant décrites comme des «déserts bancaires».
Plus tôt cette année, HSBC avait déjà annoncé la fermeture de 400 agences.
Si les applications et les sites de banque en ligne «sont devenus de plus en plus faciles à utiliser (...) réduisant le besoin d’avoir des agences» cette décision pourrait frapper «injustement certaines poches de la société comme ceux qui n’ont pas Internet ou les personnes âgées qui peinent avec la technologie», remarque Victoria Scholar, analyste de Interactive Investor.
Le syndicat Unite se dit pour sa part «révolté» de ces nouvelles fermetures de sites d’HSBC, aux dépens de «clients et communautés qui ont le plus besoin de services bancaires».
Il appelle HSBC à «reconsidérer» ce choix et ne pas «abandonner les plus vulnérables dans notre société».