Goldman Sachs: feu vert pour acquérir une co-entreprise en Chine

AWP

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 La société GSGH, qui offre des services de courtage, de conseil financier et de conseil en placement de titres, doit être rebaptisée Goldman Sachs (China) Securities Company Limited.

La banque d’affaires américaine Goldman Sachs a annoncé lundi avoir obtenu le feu vert du régulateur chinois pour prendre le contrôle total en Chine de sa co-entreprise de services financiers pour les marchés. La société GSGH, qui offre des services de courtage, de conseil financier et de conseil en placement de titres, doit être rebaptisée Goldman Sachs (China) Securities Company Limited.

La Chine a longtemps imposé aux investisseurs étrangers des restrictions les empêchant de posséder une participation majoritaire dans des banques et des sociétés financières. Une entité étrangère ne pouvait détenir que 20% au maximum du capital d’une banque chinoise.

Ces restrictions ont progressivement été levées depuis 2018 et un acteur étranger peut désormais posséder la totalité des parts dans le courtage, la gestion d’actifs, la négoce de contrats à terme ou l’assurance vie. Le régulateur chinois des marchés boursiers «a autorisé Goldman Sachs à devenir l’unique actionnaire de sa co-entreprise chinoise», a indiqué la banque dans un communiqué.

«Cela marque le début d’un nouveau chapitre pour Goldman Sachs (en Chine), 17 ans après le lancement d’une co-entreprise», a-t-elle souligné. Goldman Sachs, qui détient 51% du capital de sa co-entreprise, avait annoncé en décembre 2020 son intention d’acquérir les parts restantes. La procédure, longue et fastidieuse, restait soumise à l’approbation des autorités chinoises.

Les marchés financiers du pays asiatique s’ouvrent de plus en plus aux acteurs étrangers ces dernières années. Mais dans les faits, leurs parts de marché restent souvent très modestes. Le géant mondial de la gestion d’actifs BlackRock a ainsi reçu en mai une licence pour une co-entreprise de gestion de fortune avec China Construction Bank et le fonds souverain singapourien Temasek.

En 2019, la banque d’affaires JPMorgan Chase avait été autorisée à prendre une part majoritaire dans une co-entreprise, suivi quelques mois plus tard par sa concurrente Morgan Stanley.

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