GAM paie une pénalité au régulateur britannique

AWP

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L’enquête des autorités britanniques avait concerné d’éventuels conflits d’intérêt au sein de la direction de GAM International Management Limited entre 2014 et 2017.

La filiale londonienne du gestionnaire d’actifs GAM, GAM International Management Limited (GIML), a payé une pénalité de 9,1 millions de livres (11,2 millions de francs) au régulateur britannique pour solder les déboires liés à la suspension d’un de ses gérants en 2018 et la liquidation de certains fonds.

L’enquête des autorités britanniques («Financial Conduct Authority», FCA) avait concerné d’éventuels conflits d’intérêt au sein de la direction de GIML entre 2014 et 2017. L’examen de la FCA visait également des conflits d’intérêt liés à trois investissements entre 2016 et 2018, a précisé GAM jeudi dans un communiqué.

La procédure contre GIML a été close. Aucune autre enquête de régulateurs n’est actuellement ouverte contre GAM.

Le groupe zurichois s’était trouvé dans l’oeil du cyclone depuis l’été 2018, après la suspension du gérant Tim Haywood. Un lanceur d’alerte avait signalé des irrégularités dans la gestion des risques et la documentation. GAM avait été contraint de liquider les fonds ARBF («Absolute-Return-Bond») au prix d’importantes sorties d’argent.

Depuis cette affaire, GAM «a nettement renforcé» son équipe dirigeante, ses règles internes et les mesures des contrôle, a énuméré le directeur général Peter Sanderson. Ce dernier a souligné que GAM a été en mesure de rembourser à ses clients en moyenne plus de 100% des avoirs dans le cadre de la liquidation des fonds ARBF en 2018.

Le groupe veut désormais se concentrer sur sa stratégie visant «à ramener GAM sur la voie de la croissance», a ajouté M. Sanderson.

L’entreprise disposait fin juin de liquidités à hauteur de 250 millions de francs et des fonds propres de 196 millions, «nettement plus que les exigences des régulateurs», a-t-elle souligné.

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