DNB bénéficie de la reprise économique en Norvège

AWP

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Sur les trois premiers mois de l’année, le bénéfice net de la banque dirigée par Kjerstin Braathen a progressé de près de 60%.

La plus grosse banque de Norvège, DNB, a fait état jeudi d’une hausse de ses résultats trimestriels grâce à la solidité de l’économie norvégienne et ce, malgré un loyer de l’argent toujours bas.

Sur les trois premiers mois de l’année, le bénéfice net a progressé de près de 59%, à 5,66 milliards de couronnes (571 millions d’euros).

Il y a un an, la banque avait dû passer d’énormes provisions (5,77 milliards de couronnes) pour essuyer les pertes sur créances attendues du fait de l’épidémie de COVID-19 mais aussi de la débâcle de l’industrie pétrolière.

L’orage étant, semble-t-il, passé, elle a cette fois-ci fait état d’une reprise de ces provisions de 110 millions de couronnes.

«Bien que certaines industries et régions soient toujours touchées par les mesures sanitaires, il est plaisant de voir que le plan des autorités pour la réouverture de la société génère une activité et un optimisme accrus, tant parmi les entreprises que dans la population dans son ensemble», a commenté la directrice générale, Kjerstin Braathen.

Grâce notamment à une politique monétaire accommodante et à des ponctions budgétaires dans son gigantesque fonds souverain, la Norvège a limité la casse l’an dernier: son Produit intérieur brut n’a reculé «que» de 2,5%.

Cette année, l’économie norvégienne devrait rebondir de 3,2%, selon le Fonds monétaire international (FMI).

Cela profite au secteur financier même si celui-ci doit encore composer avec des taux d’intérêt très bas, la Banque de Norvège ayant ramené son taux directeur à 0% l’an dernier.

Le revenu net d’intérêts de DNB, c’est-à-dire les recettes générées par ses prêts, a ainsi reculé de 11% au premier trimestre, à 9,23 milliards de couronnes.

Après l’avoir laissé à un niveau historiquement bas depuis mai 2020, la banque centrale norvégienne a cependant annoncé une remontée progressive de son taux directeur, une première augmentation étant attendue dès le second semestre de cette année.

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