Croissance des volumes d’affaires pour Bâloise sur neuf mois

AWP

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Le volume d’affaires affiche une hausse de 4,3%. L’entreprise se dit bien partie pour atteindre les objectifs de son programme stratégique «Simply Safe».

L’assureur Bâloise a vu son volume d’affaires croître entre janvier et fin septembre, grâce notamment au bond des primes dans l’assurance-vie traditionnelle en Suisse. Le groupe vise un retour en espèces de plus de 400 millions de francs en 2019 et table sur un dividende attractif pour ses actionnaires.

Le volume d’affaires total a atteint 7,37 milliards de francs, en hausse de 4,3%, selon le communiqué publié mercredi. Le revenu de primes du segment non-vie s’est quasiment maintenu au niveau de la période correspondante de 2018 à 2,87 milliards de francs (-0,4%). Une croissance a été enregistrée en Belgique ainsi qu’au Luxembourg.

Dans le Plat Pays, le volume de primes a progressé de 3,1%, sans les toutes dernières transactions. Les effets de l’acquisition de Fidea et du portefeuille non-vie d’Athora seront présentés pour la première fois lors du bouclement de l’exercice 2019 pour le premier et au moment de celui du premier semestre 2020 pour le second.

«Grâce à ces rachats, Bâloise Insurance Belgique progresse fortement dans le segment non-vie et forme avec Bâloise Suisse le deuxième grand pilier de ce segment», note le groupe.

Le volume de primes de l’assurance-vie traditionnelle a enregistré une progression de 25,2%, à 3,4 milliards de francs, profitant du retrait d’Axa de l’offre de solutions de prévoyance complètes en Suisse.

Le taux sinistres-coûts (ratio combiné) est attendu en 2019 dans le bas de la fourchette cible des 90% à 95%, sous réserve que la sinistralité du dernier trimestre soit aussi favorable que celle des trois premiers.

Les primes à caractère de placement (PcP) du groupe accusent en revanche sur un an un repli de 25,4% à 1,1 milliard de francs, «tenant surtout à la désaffectation du marché luxembourgeois pour ce type de produits». En Suisse, leur volume a progressé de 67% à 109 millions de francs, grâce à la vente d’un nouveau produit d’assurance par tranches.

Dividende attractif attendu

«Étant donné la faiblesse des taux, Bâloise prévoit pour l’exercice 2019 un renforcement supplémentaire de ses réserves», selon le document. Le groupe s’attend à ce que le segment vie fournisse une contribution au résultat avant impôt (Ebit) d’au moins 200 millions de francs.

Le retour en espèces attendu pour 2019 «devrait dépasser, comme les deux années précédentes, les 400 millions de francs» et devrait permettre ainsi de poursuivre une «attractive politique du dividende», a expliqué le directeur général Gert De Winter, cité dans le document. Aucun montant n’a toutefois été précisé.

Le volume des primes est conforme aux prévisions, note Simon Foessmeier de Vontobel, qui relève «une excellente rentabilité des activités non-vie en Suisse.» Bâloise reste un premier choix parmi les capitalisations moyennes suisses.

La Banque cantonale de Zurich salue elle le retour en espèces important de plus de 400 millions de francs attendu en 2019. Le dividende devrait être payé sans problème.

Malgré des chiffres en hausse, le titre Bâloise s’est retrouvé sous pression sur l’ensemble de la séance. La nominative a clôturé en nette baisse de 2,6% à 181,10 francs, dans un indice SPI quasiment à l’équilibre (-0,06%).

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